Élections Québec 2014

Quatre chefs,
quatre alcools du terroir

Pendant la campagne électorale, les chefs ont peu de temps pour déguster un verre de leur boisson préférée. Mais une fois les élections terminées, ils ont tous un faible pour un alcool d’ici. Voici leur coup de cœur.

FRANÇOIS LEGAULT

COALITION AVENIR QUÉBEC

François Legault aime bien terminer
un repas à la maison avec un digestif,
en particulier avec un verre de « Calijo »
de la cidrerie Michel Jodoin. Ce spiritueux est un cidre de pommes qui a été distillé, puis élevé en barriques de chêne.
Il s’apparente à un calvados français.

Michel Jodoin Calijo, 41,25 $

FRANÇOISE DAVID

QUÉBEC SOLIDAIRE

À l’apéro, avec du saumon fumé « québécois », François David sert
un verre de cidre de glace du Domaine Pinnacle. « Le cidre de glace est mon
alcool du terroir préféré, dit-elle. Il est
du calibre haut de gamme des vins
de glace européens. »

Domaine Pinnacle, 25 $

PAULINE MAROIS

PARTI QUÉBÉCOIS

Pauline Marois est la seule chef à avoir
élu un vin québécois. Son choix s’arrête
sur le blanc du vignoble de l’Orpailleur qu’elle qualifie de « vif, sec et rafraîchissant. » Elle l’accompagne avec du poulet
et des salades.

L’Orpailleur 2012, 15,80 $

PHILIPPE COUILLARD

PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC

Philippe Couillard trinque avec une bière
de « son coin de pays », La Chouape. Cette microbrasserie de Saint-Félicien élabore
une grande variété de petites mousses. Comme le souligne le chef libéral, leur nom provient « de la rivière Ashuapmushuan
qui traverse la ville. »

La Chouape, bouteille de 500 ml, 5,79 $

ÉLECTIONS QUÉBEC 2014 CLINS D’ŒIL DE CAMPAGNE

CLAUDE
GARCIA

Candidat libéral dans Lévis en 1981, battu
par Jean Garon. Ex-militant de l’Action démocratique du Québec. Ancien haut fonctionnaire et président de Standard Life.

PROFESSION ACTUELLE : retraité

VOTERA POUR : Parti conservateur du Québec, pour lequel il milite

Quel souvenir gardez-vous de votre candidature ?

J’ai perdu 25 livres pendant la campagne, que j’ai facilement regagnées après ! J’ai remporté l’investiture juste avant que Pierre Elliott Trudeau propose
le rapatriement de la Constitution. Les sondages ont changé, mais j’étais déjà embarqué. Je ne pouvais pas reculer. Ce sont les impondérables de la politique : on ne contrôle pas tout !

La politique a-t-elle changé depuis ?

Non, ça se ressemble beaucoup. Ça risque encore de bifurquer sur un débat entre fédéralistes et séparatistes. C’est malheureux. Les vrais enjeux ne sont pas là. Les vrais enjeux sont la compétitivité de l’économie, le manque
de productivité. L’État québécois est pratiquement à bout de ressources,
il n’y a plus d’argent.

Quelle a été votre pire gaffe en politique ?

Déclarer, pendant la campagne référendaire de 1995, que le « Non » ne doit pas gagner, mais écraser. Il y a un mot que je n’aurais pas employé. J’aurais dit
la même chose, mais autrement !

— Martin Croteau, La Presse

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