Une épicerie orientale où les immenses comptoirs à olives, à fromages et à noix valent amplement le détour. C’est ici que Vincent vient faire ses stocks pour l’apéro quand il reçoit les amis.

Un bel espace, très arboré, avec de beaux jeux d’eau et des modules de jeux pour enfants. « On a passé beaucoup de temps ici avec les enfants. Les deux plus vieux allaient à l’école juste à côté. Ici, vers 16 h, les enfants sortent de l’école et ils sont toujours très nombreux au parc. »

Gianni Battista bavarde avec une bande d’habitués, composée entre autres du garagiste, du « gars de la boutique de ski » et d’un éthicien. Vincent passe entre 8 h 30 et 9 h, après avoir déposé les enfants à l’école, pour un petit espresso, debout, au bar. Les enfants y vont aussi le week-end pour boire un chocolat.

Le propriétaire Steve Marcone aime faire découvrir des spécialités italiennes moins connues comme le fromage crescenza et le lard épicé. Il vient d’ouvrir en face le bistro Amerigo, où il fera cuire la focaccia dans l’ancien four tandouri récupéré de l’ancien établissement !

Vincent Graton est un aficionado de Notre-Dame-de-Grâce. Il y a acheté sa première maison il y a près de 22 ans. Il vit aujourd’hui avec sa famille dans le secteur de l’avenue de Monkland situé entre le campus Loyola et le Grand Boulevard.

Cette partie de l’avenue de Monkland garde encore un esprit de village, note-t-il. Elle ne s’est pas trop « Laurierisée », note le comédien avec ironie, faisant référence à la partie plus huppée située davantage à l’est.

Les rues résidentielles bordées d’arbres qui débouchent sur l’artère commerciale respirent la tranquillité. Vincent Graton aime la vie de quartier où les citoyens discutent de tout, souvent dans des débats animés. Francos, anglos et Italiens se côtoient dans une belle mixité. Le caractère multiethnique du coin le comble et le fait voyager.

« Il y a une camaraderie et une compréhension mutuelle. C’est rendu pas mal moitié-moitié, français et anglais. »

— Vincent Graton

« La vie communautaire y est très forte. La dimension verte dans les quartiers anglophones est très présente, il y a aussi des rassemblements de produits bio », souligne Vincent, qui est marié à l’animatrice France Beaudoin.

La rue Sherbrooke à cette hauteur est aussi très intéressante, tient-il à préciser. Un petit bar irlandais (le Honey Martin), un cordonnier très sympa (la Cordonnerie Monkland), un endroit pour déjeuner « comme à New York, avec la pinte de lait sur la table » (le Café Oxford) ou encore le restaurant indien Ganges font partie des bonnes adresses du quartier.

QUARTIER TRÈS FAMILIAL

Le quartier est idéal pour les familles, doté de nouvelles écoles pour répondre à la poussée démographique, de très beaux parcs et de bon nombre d’organisations sportives pour les jeunes, dont l’association des scouts qui est très populaire auprès des familles. « Quand tu vas manger dans le quartier, tu n’as pas peur d’y aller avec des enfants… », fait aussi remarquer M. Graton.

Ceux-ci font justement du tennis dans le quartier. « Au Centre sportif de Notre-Dame-de-Grâce, où il y a une super piscine », raconte le père de quatre enfants – deux de 18 et 21 ans issus d’une première union et deux jeunes enfants de 7 et 9 ans.

Vincent se déplace à l’occasion en vélo ou marche dans le quartier pour de petites courses.

LA BOUFFE, ENCORE ET TOUJOURS

Vincent aime recevoir, que ce soit des équipes de production ou les amis de ses enfants. Mais il n’est jamais pris au dépourvu. « Si tu as des noix, des olives, du vin et même des falafels et des feuilles de vigne, là, tu as la base », souligne celui qui anime sur TV5 les émissions Ma caravane au Québec et Ma caravane au Canada.

Le comédien nous confie que ses parents ont eu un dépanneur et ensuite une boucherie à Mont-Royal ! On comprend pourquoi il est obsédé par la bonne nourriture… Étudiant, il a d’ailleurs travaillé avec eux. « Mes parents étaient de bons chefs ! »

Situé dans la partie huppée de l’avenue, ce commerce est réputé pour la fraîcheur de ses produits et la qualité de ses préparations sous vide. Les propriétaires sont des amis de Vincent : Herman Lévesque, le fondateur, a travaillé avec son père comme boucher.