Immobilier résidences de luxe

Bond des ventes millionnaires au Québec

L’immobilier de luxe a enregistré une nouvelle année de hausse au Québec. Plus de 800 propriétés se sont vendues au-delà de 1 million de dollars en 2016, incluant le manoir lavallois de Céline Dion, qui a enfin trouvé preneur après des années sur le marché. Tour d’horizon.

(Corde-à-linge)

+ 20 %

Les ventes de propriétés à plus de 1 million ont bondi de 20 % par rapport à l’an dernier, a calculé la firme immobilière JLR grâce aux données du Registre foncier du Québec. Sur les 819 résidences de luxe vendues cette année, on compte 658 maisons unifamiliales et 161 copropriétés. Plusieurs de ces transactions millionnaires ont été réalisées dans l’arrondissement de Ville-Marie, Westmount, Outremont et Mont-Royal, ainsi que dans des lieux de villégiature comme Magog. Malgré une augmentation globale du marché haut de gamme, le segment de l’ultra luxe, qui englobe les propriétés de plus de 3 millions, a affiché une légère baisse. On y a recensé 27 ventes pendant les 11 premiers mois de 2016, contre 33 à pareille date l’an dernier.

(Image suggérée : vue d’ensemble de Westmount prise depuis le mont Royal)

13 millions à Magog

La propriété la plus chère vendue cette année se trouve au bord du lac Memphrémagog, en Estrie. Alain Bédard, président de l’entreprise de logistique TransForce, a obtenu 13,2 millions pour son vaste domaine, sis sur un terrain de 2,5 hectares, qui comprend une piscine intérieure et plusieurs maisons pour les invités. Selon divers médias, l’homme d’affaires avait affiché un prix de 25 millions lors de la mise en vente initiale en 2013. Notons que la vente a été réalisée à la fin de 2015, mais qu’elle a été enregistrée chez le notaire en janvier 2016.

(Image suggérée : http : //affaires.lapresse.ca/economie/immobilier/201511/13/01-4920455-un-manoir-en-estrie-vendu-13-millions.php)

Le château de Céline

Après quatre ans sur le marché, un dégât d’eau majeur et une baisse de prix draconienne, le manoir lavallois de Céline Dion a finalement trouvé un acheteur cette année. Prix obtenu : 10 millions de dollars. À l’origine, la chanteuse demandait 30 millions pour la propriété de 24 000 pieds carrés, sise sur une île privée de 830 000 pieds carrés et vendue avec presque tout son contenu. Il faut dire que la résidence a subi un important dégât à l’hiver 2015 lorsque des tuyaux ont éclaté, puis des dommages de 5 millions pendant les travaux de rénovation subséquents. L’acheteur serait Richard Stern, président d’Olymbec, l’un des plus grands propriétaires d’immeubles industriels de la province.

11 millions au Ritz

Le marché de la copropriété n’a pas été en reste cette année. Les quatre transactions les plus chères de la province ont été enregistrées au Ritz-Carlton, rue Sherbrooke Ouest, dans le prestigieux quartier du Mile Carré Doré. Un appartement-terrasse de 5500 pieds carrés s’y est vendu pour 11,2 millions de dollars, ce qui représente un prix de 2020 $ le pied carré. Ce montant est environ trois fois plus élevé que le prix moyen payé ailleurs au centre-ville de Montréal. L’acheteur de ce condo de très grand luxe a dû payer des droits de mutation de 233 500 $, selon l’acte de vente. La deuxième copropriété la plus chère a trouvé preneur pour 5,7 millions, toujours au Ritz.

Québec et Laval

Dans la ville de Québec, 21 transactions de plus de 1 million de dollars ont été enregistrées cette année, soit 12 condos et 9 maisons unifamiliales. Le prix de vente le plus haut revient à une copropriété du luxueux complexe George V. Selon l’acte de vente, une famille du Texas a payé 2,25 millions pour le condo situé en face des plaines d’Abraham. À Laval, 21 propriétés ont aussi été vendues au-delà de 1 million cette année, en majorité des maisons unifamiliales. La résidence de Céline Dion a sans doute fait gonfler quelque peu le prix moyen…

(Image suggérée : le Complexe George V à Québec)

Qui sont les acheteurs ?

Divers facteurs expliquent la hausse de 20 % du nombre de transactions millionnaires enregistrées cette année. Tout d’abord, l’augmentation continue des prix fait gonfler d’année en année le nombre de résidences à entrer dans ce « club sélect », note JLR. Ce segment de marché attire aussi davantage d’acheteurs internationaux, susceptibles d’être influencés par les fluctuations de la devise canadienne. « En ce sens, la baisse du dollar canadien par rapport au dollar américain peut avoir contribué à l’augmentation des acquisitions », souligne le rapport.

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Résidences de luxe au Québec

Une hausse de 20 %

Les ventes de propriétés à plus de 1 million ont bondi de 20 % par rapport à l’an dernier, a calculé la firme immobilière JLR grâce aux données du Registre foncier du Québec. Sur les 819 résidences de luxe vendues cette année, on compte 658 maisons unifamiliales et 161 copropriétés. Plusieurs de ces transactions millionnaires ont été réalisées dans les arrondissements de Ville-Marie et d’Outremont, à Westmount et à Mont-Royal, ainsi que dans des lieux de villégiature comme Magog. Malgré une augmentation globale du marché haut de gamme, le segment de l’ultra-luxe, qui englobe les propriétés de plus de 3 millions, a affiché une légère baisse. On y a recensé 27 ventes pendant les 11 premiers mois de 2016, contre 33 à pareille date l’an dernier.

Résidences de luxe au Québec

13 millions à Magog

La propriété la plus chère vendue cette année se trouve au bord du lac Memphrémagog, en Estrie. Alain Bédard, président de l’entreprise de logistique TransForce, a obtenu 13,2 millions pour son vaste domaine, sis sur un terrain de 2,5 hectares, qui comprend une piscine intérieure et plusieurs maisons pour les invités. Selon divers médias, l’homme d’affaires avait affiché un prix de 25 millions lors de la mise en vente initiale en 2013. Notons que la vente a été réalisée à la fin de 2015, mais qu’elle a été enregistrée chez le notaire en janvier 2016.

Résidences de luxe au Québec

Le château de Céline

Après quatre ans sur le marché, un dégât d’eau majeur et une baisse de prix draconienne, le manoir lavallois de Céline Dion a finalement trouvé un acheteur cette année. Prix obtenu : 10 millions de dollars. À l’origine, la chanteuse demandait 30 millions pour la propriété de 24 000 pieds carrés, sise sur une île privée de 830 000 pieds carrés et vendue avec presque tout son contenu. Il faut dire que la résidence a subi un important dégât à l’hiver 2015 lorsque des tuyaux ont éclaté, puis des dommages de 5 millions pendant les travaux de rénovation subséquents. L’acheteur serait Richard Stern, président d’Olymbec, l’un des plus grands propriétaires d’immeubles industriels de la province.

Résidences de luxe au Québec

11 millions au Ritz

Le marché de la copropriété n’a pas été en reste cette année. Les quatre transactions les plus chères de la province ont été enregistrées au Ritz-Carlton, rue Sherbrooke Ouest, dans le prestigieux quartier du Mile Carré Doré. Un appartement-terrasse de 5500 pieds carrés s’y est vendu pour 11,2 millions de dollars, ce qui représente un prix de 2020 $ le pied carré. Cette somme est environ trois fois plus élevée que le prix moyen payé ailleurs au centre-ville de Montréal. L’acheteur de ce condo de très grand luxe a dû payer des droits de mutation de 233 500 $, selon l’acte de vente. La deuxième copropriété en ce qui a trait au prix a trouvé preneur pour 5,7 millions, toujours au Ritz.

Résidences de luxe au Québec

Québec et Laval

Dans la ville de Québec, 21 transactions de plus de 1 million de dollars ont été enregistrées cette année, soit 12 condos et 9 maisons unifamiliales. Le prix de vente le plus haut revient à une copropriété du luxueux complexe George V. Selon l’acte de vente, une famille du Texas a payé 2,25 millions pour le condo situé en face des plaines d’Abraham. À Laval, 21 propriétés ont aussi été vendues au-delà de 1 million cette année, en majorité des maisons unifamiliales. La résidence de Céline Dion a sans doute fait gonfler quelque peu le prix moyen…

Résidences de luxe au Québec

Qui sont les acheteurs ?

Divers facteurs expliquent la hausse de 20 % du nombre de transactions millionnaires enregistrées cette année. Tout d’abord, l’augmentation continue des prix fait gonfler d’année en année le nombre de résidences qui entrent dans ce « club sélect », note JLR. Ce segment de marché attire aussi davantage d’acheteurs internationaux, susceptibles d’être influencés par les fluctuations de la devise canadienne. « En ce sens, la baisse du dollar canadien par rapport au dollar américain peut avoir contribué à l’augmentation des acquisitions », souligne le rapport.

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