Le remake de Passe-Partout se déroule sous haute surveillance à Télé-Québec. Le premier épisode a été tourné au début du mois et a été présenté à un « groupe témoin » de poussinots, qui ont même pu le comparer avec la version originale de 1977.

Les réactions ont été très positives, constate Denis Dubois, directeur des programmes de Télé-Québec.

Les costumes de Passe-Partout (Élodie Grenier), Passe-Montagne (Jean-François Pronovost) et Passe-Carreau (Gabrielle Fontaine) ont été actualisés, tout en gardant leur jolie touche d’époque. Les marionnettes ont également été redessinées. Télé-Québec jure que le concept a été dépoussiéré et non dénaturé.

Par contre, Doualé a été mise au « maudit chômage », pour paraphraser Perlin. Elle ne reviendra pas, et c’est le personnage de Clémentine, d’origine haïtienne, qui lui succédera. Et Clémentine ne s’exprimera pas avec un accent créole.

Télé-Québec ne s’intéresse qu’aux 120 premiers épisodes – les meilleurs – de cette série jeunesse culte. Oui, les comptines originales resteront dans les épisodes.

Même si à peu près personne n’a vu de scènes complètes de la version 2018, les commentaires et critiques fusent de partout. Télé-Québec a notamment reçu des plaintes parce qu’un comédien noir (Widemir Normil) a été choisi pour interpréter Fardoche. « Ça ne se peut pas, des fermiers noirs au Québec », dixit ces chialeux de salon. Bienvenue en 2018. C’est Danielle Proulx qui jouera Grand-mère, rôle défendu à l’époque par Kim Yaroshevskaya.

Passe-Partout débarquera en ondes cet hiver, tout comme la comédie dramatique M’entends-tu ?, qui suscite énormément de curiosité. Florence Longpré, Ève Landry et Mélissa Bédard y campent trois jeunes femmes pauvres qui essaient de s’en sortir et de joindre les deux bouts.

Cet automne, Télé-Québec mettra en orbite trois nouveautés costaudes, dont Cette année-là, un grand plateau culturel chauffé par Marc Labrèche, qui réunira Émilie Perreault, Simon Boulerice et Fred Savard. Tous les samedis à 20 h, le quatuor revisitera une année précise et la rattachera à l’actualité d’aujourd’hui. 

Les premières images, enregistrées au Club Soda dans un décor bleuté, donnent le goût d’en voir davantage. Ça décolle le 15 septembre.

Au gouvernail de L’heure est grave, Virginie Fortin et Guillaume Girard passeront des enjeux de société au filtre de l’humour, de la musique et même de la poésie ou du slam. Les copilotes parlent d’un « grand variétés d’actualité ». L’émission passera les lundis et mardis à 22 h. Le vendredi à 19 h, Télé-Québec compressera les deux épisodes de la semaine en un format de 60 minutes et y greffera des performances musicales inédites. Ça commence le 10 septembre.

À la façon de De garde 24/7, prévue cet hiver, 180 jours nous transportera dans les corridors de la polyvalente Gérard-Filion de Longueuil. On nous promet une version sans filtre. Un extrait montrait hier un proxénète comme dans Fugueuse qui cherchait des filles à recruter. Le premier épisode est programmé le jeudi 20 septembre à 20 h. Ça semble très bon.

La plupart des émissions classiques de Télé-Québec reprendront les ondes graduellement à partir du lundi 10 septembre. En voici quelques titres : Les francs-tireurs, Deux hommes en or, Ça vaut le coût, Format familial, Génial !, Belle et bum, Conseils de famille, Cochon dingue, Le dernier passager et L’indice Mc $ween.

L’émission Dans les médias de Marie-Louise Arsenault change de décor et conserve ses collaborateurs, sauf Donald Cuccioletta, dont les présences deviendront plus sporadiques.

Plusieurs d’entre vous attendent la septième saison de Homeland : elle démarre le mardi 11 septembre à 21 h. Quant à House of Cards, la première saison s’amorce le jeudi 20 septembre à 22 h. La deuxième suivra cet hiver.

Chicane pressée ?

Il y a quelque chose qui cloche au sein de l’équipe de Cuisine futée, parents pressés. Quoi exactement ? Difficile à déterminer avec précision. Il y a des rumeurs persistantes de friction entre les deux coanimatrices Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman, qui ont des caractères extrêmement différents.

Chose certaine, Télé-Québec ne diffusera pas de septième saison de cette populaire émission culinaire en 2018-2019. Les deux têtes d’affiche ont refusé de retourner en ondes, souhaitant « se ressourcer ».

Pour Télé-Québec, la version actuelle de Cuisine futée, parents pressés est donc morte et enterrée.

Maintenant, pourquoi Mmes Diaz et O’Gleman renoncent-elles à une vitrine aussi lucrative pour leur entreprise ? Car la télé, on ne se le cachera pas, permet à Alexandra Diaz et Geneviève O’Gleman de vendre une tonne de livres de recettes. Le quatrième tome de Famille futée a d’ailleurs été commercialisé cet été et part en réimpression.

Selon mes infos, Alexandra Diaz songerait à poursuivre en solo l’aventure futée, mais entourée d’autres nutritionnistes qui travaillent déjà au sein de l’équipe.

Jointe hier, Alexandra Diaz a affirmé que le débranchement de Cuisine futée, parents pressés avait été effectué « dans le but de se renouveler ». Elle n’a pas commenté sur la supposée chicane avec sa collègue.

De son côté, Geneviève O’Gleman n’a pas donné suite à ma demande d’entrevue.

Le président-directeur général de la Place des Arts, Marc Blondeau, a annoncé hier son départ à la retraite après sept ans à la tête de la Société. « C’est à la fois avec un sentiment de fierté et l’appréhension d’une certaine nostalgie que je quitterai en décembre à la suite du dépôt du plan stratégique de la Société pour les quatre prochaines années. […] Je veux me donner de l’espace et du temps pour des projets personnels tout en demeurant ouvert à des contributions professionnelles ponctuelles », a précisé M. Blondeau tout en remerciant son équipe dans un communiqué. Avant d’assumer la direction de la Place des Arts, Marc Blondeau a longtemps évolué dans le monde des médias – d’abord Télémédia, puis à TVA et chez Rogers Media – et a bifurqué vers la gestion dans le monde des arts de la scène. Au cours des dernières années, M. Blondeau et son équipe ont notamment intégré la Maison symphonique et l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme au cœur de la Place des Arts et développé les projets de réfection de l’Esplanade et de transformation du Musée d’art contemporain. — Stéphanie Vallet, La Presse

Le pirate informatique qui avait volé et exposé sur le web des photos nues de l’actrice Jennifer Lawrence passera huit mois derrière les barreaux. La Cour fédérale du Connecticut a aussi condamné George Garofano à trois ans de liberté conditionnelle à la suite de sa détention. L’homme de 26 ans avait reconnu sa culpabilité en avril dernier. Il était accusé d’avoir piraté les comptes de 240 personnes, dont des célébrités d’Hollywood, et dévoilé des photos et informations personnelles sur internet. Jennifer Lawrence avait déclaré, après les faits survenus en 2014, qu’il s’agissait, selon elle, d’un « crime sexuel ». — Mario Cloutier, La Presse

Le musicien canadien Neil Young et l’actrice américaine Daryl Hannah se sont mariés le week-end dernier lors d’une cérémonie privée en Californie. Le guitariste Mark Miller a confirmé la nouvelle en félicitant le couple sur Facebook. Le couple d’artistes, mais aussi fiers militants pour la défense de l’environnement, s’était rencontré en 2014. Âgé de 73 ans, Neil Young avait d’ailleurs divorcé de sa première femme il y a quatre ans. 

— Mario Cloutier, La Presse

Le prochain film de Quentin Tarantino, Once Upon a Time in Hollywood, qui tourne autour du meurtre de Sharon Tate par les adeptes de Charles Manson, fait régulièrement parler de lui en raison de sa distribution impressionnante dévoilée au compte-gouttes (Brad Pitt, Leonardo DiCaprio, Margot Robbie, Al Pacino, Kurt Russell, Lena Dunham…), mais on ne savait pas encore qui allait incarner le terrible gourou. C’est maintenant connu : ce sera l’acteur australien Damon Herriman, qu’on a pu voir notamment dans 100 Bloody Acres et Justified. Mais, fait inusité, le site Collider a révélé que Damon Herriman aurait été choisi pour incarner aussi Charles Manson dans la deuxième saison de la série Mindhunter de David Fincher, sur Netflix ! Quand on est destiné à un rôle…

— Chantal Guy, La Presse