Lectures d’été, lectures santé
D
KARL WEISSPASSION HISTOIRE
La Presse
Le D
Karl Weiss est microbiologiste et infectiologue à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et professeur à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.par Charles Krauthammer. « L’auteur, qui est Prix Pulitzer et médecin, est le le plus influent des États-Unis. C’est un homme très courageux qui a continué sa vie en dépit d’une paralysie consécutive à un accident de plongeon. Il a écrit de nombreux livres, mais celui-ci semble avoir un côté plus léger, tout en donnant une vue très précise et incisive de la vie politique aux États-Unis et de son influence sur les affaires du monde. J’aime bien les livres historiques, je ne suis pas très roman. »
« Je ne dirais pas qu’un livre a marqué mon parcours, car chaque ouvrage apporte une leçon de vie et donne une perspective nouvelle et enrichissante à notre quotidien. J’ai toujours eu un faible pour de grands personnages qui se sont mis en porte à faux de la pensée prévalant à leur époque, mais qui ont fini par avoir raison : l’empereur Auguste, Isaac Newton, Napoléon Bonaparte, Winston Churchill. Il y a là un enseignement important pour l’avenir, eu égard au penchant persistant de notre société à s’enticher pour des modes illusoires et passagères souvent dénuées de substance. »
de Pierre Miquel. « C’est un classique de la guerre de 14-18. Nous célébrerons cette année le centenaire de la Première Guerre mondiale. Dans cette optique, je trouve intéressant de me pencher sur cette guerre terrible. Elle marque la fin d’une époque et d’un monde dont les conséquences sont encore présentes de nos jours. »
de Henri Troyat. « J’ai récemment lu cette excellente biographie. Troyat était un très grand spécialiste de la Russie et membre de l’Académie française. Il est intéressant de noter que l’histoire est un éternel recommencement, que la crise ukrainienne existait au XVII siècle et que, finalement, rien n’est nouveau. »
de Gonzague Saint Bris. « Ce livre est intéressant dans une perspective québécoise, puisqu’un chapitre est consacré à Jacques Cartier et au début de l’établissement de la présence européenne au Québec. On y parle beaucoup de la Renaissance, de Charles Quint. Si les gens vont visiter les châteaux de la Loire, cet été, c’est un . »