Rencontres internationales du documentaire de Montréal
144 visions de notre monde
La Presse
Des 49 courts et longs métrages québécois de la programmation, il faut avant tout retenir
, œuvre de Pascal Sanchez projeté lors de la soirée d’ouverture. Le film propose une plongée singulière dans la vie d’un HLM du quartier Saint-Michel. Aussi à garder à l’œil : de Mélissa Beaudet sur la dernière année de formation de trois policiers recrues ; , , un portrait de la lutte de groupes écologistes contre le projet d’Énergie Est ; , documentaire de Geneviève Dulude-De Celles sur les rêves d’un groupe de finissants du secondaire.La ville de Los Angeles et la Californie se retrouvent dans plusieurs œuvres présentées aux RIDM. C’est en raison de la rétrospective organisée autour du travail de Thom Andersen, auteur de
, œuvre consacrée à la représentation de cette ville au cinéma. Aussi de Thom Andersen : , court métrage sur l’exploration en temps réel d’un café de Hollywood, sur les enseignes géantes de la ville et sur les artistes frappés d’ostracisme au temps du maccarthysme. Autre film sur un Californien (né en Illinois) bien connu : de Pacho Velez.On ne peut passer sous silence le petit hommage qui sera rendu à la cinéaste belge Chantal Akerman, morte le 5 octobre dernier. Le festival présentera l’œuvre
, documentaire sur Akerman signé par la cinéaste Marianne Lambert. Deux films de Chantal Akerman seront également présentés, soit , la toute derrière œuvre de la cinéaste qui avait tourné la caméra vers sa mère, et , film de 2002 dans lequel elle s’attardait à des Mexicains tentant de franchir la frontière américaine dans l’espoir de trouver une vie meilleure.Actualité oblige, plusieurs films porteront sur le Moyen-Orient.
sera sans conteste un des événements phares de cette édition des RIDM. Car ce film de 334 minutes se veut une chronique quotidienne de l’Irak avant comme après l’invasion américaine. À suivre aussi : , un huis clos impliquant trois femmes dans un appartement de Damas ; , chronique sur le combat d’Omar Khadr dans la fameuse geôle américaine et , un retour sur la révolution égyptienne telle que vécue par les habitants d’un village.Les RIDM ont demandé aux cinéastes et photographes Melanie Shatzky et Brian M. Cassidy de sélectionner une série d’une vingtaine de documentaires réalisés par de grands photographes ou dont l’esthétique est influencée par la photographie. Cela se traduit par la rétrospective intitulée
. On y retrouvera donc des œuvres signées par Agnès Varda ( ), Arthur Lipsett ( ), Guy Borremans ( ), Khalik Allah ( ) et plusieurs autres.