Tout casser

« Il n’y a rien qui bat ça ! Les gens sont vraiment très zen après, confirme le président de Casse-Cité, Graig William. Quand les gens partent, ils ont toujours le sourire aux lèvres. J’adore : 99 % des gens ont vraiment un plaisir immense. »

Le concept, inauguré il y a un peu plus d’un an, a fait beaucoup jaser à son ouverture. Il fallait y penser : accueillir de vieux meubles, des électros brisés, pourquoi pas des imprimantes, bref, toutes sortes d’objets bons pour la casse, pour la seule et unique raison de les détruire pour de bon. Nuance : de les détruire et de les recycler pour de bon. Casse-Cité est en effet le tout premier centre écoresponsable du genre en Amérique du Nord.

Lors de notre essai (plutôt satisfaisant, il faut bien l’avouer), il y avait deux machines de style Stairmaster, deux vieux réservoirs à eau chaude, des chaises, un siège d’auto de bébé, des tiroirs et toutes sortes d’objets métalliques non identifiables.

Si les gens viennent surtout en groupe et pour le plaisir (anniversaires, enterrements de vie de garçon, activités d’’entreprise, paraît-il), l’aspect défoulement est évident. Mais attention, le défoulement est ici contrôlé. Pour procéder, il faut d’abord s’échauffer (oui, 50 jumping jacks, insiste d’ailleurs le président), enfiler une combinaison et un casque de protection, et c’est parti ! Avec une bonne musique entraînante (électro de préférence, ça arrache), l’outil de votre choix (un bâton de baseball) et quelques minutes chrono (parce que ça n’a l’air de rien, mais cinq minutes à frapper sur un frigo, oui, c’est cardio), et le tour est joué. Graig William s’amuse d’ailleurs à animer l’activité – « Wo ! As-tu quelqu’un en tête en particulier ? » –, ce qui pimente évidemment la séance. Bilan ? On en aurait pris plus. À refaire. En gang, de préférence.

Renseignements et réservations : www.cassecite.com