Petits soins
Préparer l’entrée au secondaire
COLLABORATION SPÉCIALE
À quelques jours de la rentrée, votre jeune est nerveux à l’idée de fréquenter sa nouvelle école secondaire. Les doutes l’assaillent. S’il était incapable de déverrouiller son cadenas ? S’il se perdait dans le dédale des couloirs ? S’il ratait son autobus ? S’il n’arrivait pas à se faire de nouveaux amis ? Une bonne préparation devrait faciliter cette transition importante.
Même si votre ado est heureux de commencer son secondaire, il est normal qu’il ressente aussi du stress. « En juin, il était parmi les plus vieux d’une petite école, rappelle Alain Johnson, directeur des services cliniques chez Jeunesse, j’écoute. En septembre, il se retrouve parmi les plus jeunes d’une grosse école, souvent plus loin de la maison. De plus, il aura plusieurs profs au lieu d’un seul. » Un gros changement !
Invitez votre jeune à parler de ce qui l’inquiète. Ensuite, vous serez mieux en mesure de trouver les mots justes pour le rassurer. Vous pourriez notamment poser des questions à un élève plus vieux ou appeler à l’école au besoin. D’autres astuces pour réduire son stress : acheter son cadenas à l’avance pour qu’il puisse se pratiquer, dessiner un plan de l’établissement et proposer des trucs pour s’orienter et s’organiser. « Dans les premières semaines, on peut l’aider à bien utiliser son agenda, suggère également Rémi Côté, psychologue en milieu scolaire. Il pourra ainsi planifier son temps correctement et éviter les oublis. »
Par ailleurs, votre jeune a développé des compétences et vécu des succès au primaire. Par exemple, il a déjà réussi à se faire des amis et à s’adapter à différents enseignants. Il peut être bon de le lui rappeler. Vous pouvez aussi lui parler de votre propre expérience. Évitez toutefois de lui dire que tout se passera bien. « Ce n’est pas rassurant pour lui et en plus, on n’en sait rien », note Alain Johnson. Il suggère plutôt d’admettre qu’il est possible qu’il fasse des erreurs, mais que ce n’est pas grave. Après tout, personne n’est parfait !
Encouragez-le aussi à participer à des activités parascolaires. « Cela favorise la naissance de nouvelles amitiés et permet de briser l’isolement », souligne Rémi Côté. La pratique régulière d’un sport permet également de combattre le stress.
La durée de l’adaptation varie beaucoup d’un jeune à l’autre. Il peut facilement s’écouler un mois avant qu’il soit à l’aise dans son nouveau milieu. La transition est souvent plus difficile pour les jeunes au tempérament anxieux. Si c’est le cas, faites-lui prendre conscience de ses progrès et de ses bons coups. Par contre, des problèmes de sommeil ou d’alimentation qui persistent plus d’une semaine nécessitent une attention particulière. Discutez avec votre ado pour essayer de comprendre ses préoccupations et tenter de trouver une solution.
Pour les parents:
usherbrooke.ca/education/fileadmin/sites/education/documents/recherche/Transition_parents.pdf
Ligne Parents: ligneparents.com
Pour les jeunes :
, de la Commission scolaire de la Capitale: monsecondaire.com
Jeunesse, j’écoute: jeunessejecoute.ca