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BlackBerry licencie 250 employés de son siège social 

L’entreprise BlackBerry a annoncé hier le licenciement de 250 employés de son siège social de Waterloo, en Ontario, expliquant que cela s’inscrivait dans ses efforts d’optimisation. 

Ces suppressions de postes interviennent moins d’un mois après que la société, en grande difficulté, eut présenté une perte nette de 84 millions pour le trimestre de lancement de son téléphone intelligent Z10, premier appareil de sa nouvelle gamme censée la relancer.

Selon Lisette Kwong, porte-parole de BlackBerry, ces licenciements s’inscrivent dans « notre plan de redressement visant à améliorer l’efficacité et à adapter notre société aux nouvelles opportunités dans l’informatique mobile ».

Ils font suite à plusieurs départs, présentés comme volontaires, de hauts dirigeants de l’entreprise. 

Le dernier en date, rapporté en début de semaine par la presse spécialisée, a été celui de David Smith, vice-président chargé du développement de la tablette PlayBook du groupe, dont les ventes n’ont jamais décollé.

DES VENTES DIFFICILES

Selon le Wall Street Journal, BlackBerry s’est retrouvée avec 500 millions de dollars de PlayBook invendues. M. Smith « a démissionné pour des raisons personnelles », a assuré la porte-parole. 

Jadis leader du marché des téléphones portables multifonctions, BlackBerry est en chute continue depuis au moins trois ans et avait dû se résigner l’année dernière à licencier 5000 employés à travers le monde.

Le groupe espère se relancer avec sa nouvelle gamme d’appareils dotés du nouveau système d’exploitation BB10. Mais depuis le lancement au printemps, les ventes ne semblent pas au rendez-vous.

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