UN AN AVEC… Julie Trudel

Sur la route avec Julie

Depuis une semaine, la peintre Julie Trudel n’a pas le temps de mélanger des couleurs ni de les coucher sur une toile. Elle est trop occupée à avaler des kilomètres et des kilomètres d’asphalte. D’abord, il a fallu démonter son expo à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, et se taper un aller-retour de plus de 1000 km. 

Puisqu’elle n’a pas encore de voiture à son nom, elle a emprunté celle de ses parents. Puis hier matin, Julie a mis le cap sur Toronto (672 km) pour assurer une présence à Art Toronto, l’une des plus importantes foires d’art contemporain du pays, qui accueille au Centre des congrès de Toronto des centaines de galeristes, de conservateurs et de collectionneurs du Canada et d’une douzaine d’autres pays. 

Julie y a rejoint son galeriste Hugues Charbonneau pour se faire voir, serrer des mains et présenter quelques-uns de ses plus récents tableaux. 

Dès son retour à Montréal lundi, Julie commencera le montage de sa première expo à la galerie Hugues Charbonneau, dans l’édifice Belgo. Pour elle, c’est un moment important qui marque en quelque sorte sa grande rentrée montréalaise. C’est en effet la première fois qu’elle expose chez Charbonneau et aussi la première fois qu’elle présente ses nouveaux tableaux, où la couleur a disparu pour céder le pas au noir et blanc. Le titre de son expo porte d’ailleurs le très joli titre de Noir de fumée et blanc de titane

En attendant le vernissage le 9 novembre, Julie continuera de donner son cours Couleurs et créations aux élèves du Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu, d’examiner les couleurs sous tous leurs aspects et de préparer son grand départ pour l’Europe. Elle n’aura toujours pas de voiture, mais ça ne l’empêchera pas de voyager. Dans sa tête et ailleurs. 

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