Pause zen

L’acupuncture pour apaiser le mental

Sophie* a fait une dépression après la naissance de son deuxième enfant. À 38 ans, elle n’arrivait plus à accomplir les tâches de la vie quotidienne ; tout était devenu un grand fardeau. En plus de l’irritabilité et de la difficulté à dormir, elle ressentait à la fois comme un grand vide et un trop-plein d’émotions, impossibles à canaliser.

« En fait, j’étais comme une baignoire qu’on remplit, mais dont on n’arrive pas à retirer le bouchon, pour éviter qu’elle ne déborde », évoque la jeune mère, enseignante de français langue seconde. Son médecin lui a confirmé qu’elle souffrait d’une dépression et lui a suggéré des anxiolytiques. « J’ai refusé, en lui disant que je serais de retour dans trois mois si je n’allais pas mieux. »

Pour sortir de cette dépression, qu’elle qualifie de modérée, elle s’est tournée vers l’acupuncture et la psychothérapie. Elle avait déjà consulté en acupuncture, avec succès, pour des problèmes d’indigestion et d’insomnie. Après les trois premiers traitements, elle se sentait déjà nettement mieux. L’effet calmant, pendant et après la pose d’aiguilles, lui a fait un bien immense. « J’arrivais même à dormir sur la table avec les aiguilles ! », souligne-t-elle en riant.

Dès les premières séances, elle se sentait plus posée, et savait qu’elle avait de nouveau la capacité d’agir plutôt que de se sentir dépassée par les événements. « J’étais moins stressée. Je me voyais de façon plus positive et j’avais beaucoup moins de pensées obsessionnelles. Les aiguilles travaillent sur les méridiens qui sont associés aux organes. Et en santé chinoise, chaque organe correspond à une émotion. C’est aussi la santé émotive que les aiguilles travaillent. » Parallèlement, Sophie a suivi des séances de psychothérapie, qui ont également eu un impact important, particulièrement sur le long terme.

* Le prénom a été modifié pour préserver la confidentialité.

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