D’origine cambodgienne, Thida Ith tient un blogue (Thida Curiosa) en français, en anglais et en… espagnol. C’est que la Montréalaise revient d’un séjour de deux ans au Honduras, où elle était conseillère en santé communautaire et nutrition pour Oxfam-Québec. « Ça a été une très belle expérience, avec beaucoup de défis et d’apprentissages », résume la nutritionniste. Après avoir fêté ses 34 ans au carnaval de la Ceiba, l’un des plus grands d’Amérique centrale, Thida reprend ses repères et partage quelques conseils.

« J’essaie d’avoir une alimentation variée, sans virer folle, dit Thida. De bien manger, dans tous les sens du mot. Je suis assez épicurienne. » Au Honduras, les fruits – melon, banane, papaye, goyave, ramboutan, mangue – étaient excellents. Mais les mets étaient souvent frits, gras et salés. « J’ai vraiment compris l’impact de l’environnement sur nos habitudes de vie », indique la jeune femme.

Dans son assiette, Thida mélange des recettes du Cambodge, du Québec et d’ailleurs – une influence de ses amis, qui viennent de partout. « On est bien chanceux, à Montréal, d’avoir accès à des ingrédients diversifiés, souligne-t-elle. Ça a été difficile pour moi d’arriver au Honduras et de constater que les seules épices sur le marché étaient celles du Honduras, c’est tout! »

« J’essaie d’avoir une alimentation variée, sans virer folle, dit Thida. De bien manger, dans tous les sens du mot. Je suis assez épicurienne. » Au Honduras, les fruits – melon, banane, papaye, goyave, ramboutan, mangue – étaient excellents. Mais les mets étaient souvent frits, gras et salés. « J’ai vraiment compris l’impact de l’environnement sur nos habitudes de vie », indique la jeune femme.

« J’ai été un peu moins active ces deux dernières années, reconnaît Thida. Avant de partir, je faisais des marathons, des triathlons. J’ai continué un peu au Honduras, mais les conditions n’étaient pas idéales avec la chaleur et les problèmes de sécurité. » Ses trucs pour bouger malgré tout : faire des exercices chez soi avec des élastiques, une corde à sauter, sans oublier les postures de yoga. « Un élastique, ça se met facilement dans une valise », observe-t-elle.

« Je me rends compte que si je dors mal, tout tombe, dit Thida. Je gère moins bien le stress, je fais de moins bons choix alimentaires, je manque d’énergie pour faire de l’exercice. » Au lit vers 23 h, la jeune femme est en pleine forme après 7 heures de sommeil. « C’est important d’être reposé. »

« Je ne sais pas si je suis zen, observe Thida. Peut-être qu’il y a un effet de mes origines. Ma mère nous a toujours dit de vivre un jour à la fois. De ne pas stresser pour des choses inconnues ou hors de notre contrôle. J’essaie de suivre ses conseils, mais je n’y suis pas encore », précise-t-elle en riant.

« Adopter une nouvelle habitude prend du temps, souligne Thida. Les gens sont durs envers eux-mêmes : ils font du sport pendant un mois, lâchent pendant deux semaines, puis ils se disent que c’est foutu. Qu’ils ont échoué. Mais non. Il suffit de continuer, en acceptant que des fois ça va bien, des fois non. Il faut avoir une vue d’ensemble. »