L'atelier de cuisine
Pommes de terre pas banales
Collaboration spéciale
La pomme de terre, ce tubercule si réconfortant, a bien souvent mauvaise presse (« Ça fait grossir! », « On en mange trop! »), mais moi, je lui suis toujours restée fidèle. Avec la pomme de terre, tout est dans la modération et dans la façon dont on l’accompagne. Comme pour bien des choses.
Dans ma tarte fine aux pommes de terre, on se débarrasse de toute forme de pâte superflue (qui ferait double emploi avec notre féculent-vedette de la semaine) et on y va doucement sur le gras : le comté s’occupe déjà d’enrober et de sublimer les fines tranches de pommes de terre. J’insiste sur la finesse des tranches : c’est essentiel pour une tarte à la fois croustillante et moelleuse.
Je pensais encore pouvoir améliorer ma recette quand je me suis surprise à me resservir une part de tarte pour la troisième fois (en 30 minutes).
Elle n’était pas si mal comme ça, finalement.
« Les lecteurs vont croire que je saupoudre du za’atar partout! », me suis-je dit en préparant mes frites de patate douce. Vous auriez bien raison de le penser. Je voue à ce mélange d’épices un véritable culte. Si vous avez des doutes quant à sa présence sur des frites, faites le test : coupez dans le sel et triplez d’un coup la saveur de vos frites avec le za’atar. C’est simple : on croirait que la chair de la patate douce a attendu ça toute sa vie.