Nouveau-Brunswick

Un paradis nommé Kouchibouguac

Avec ses plages de sable fin et son domaine cyclable de 60 km, sans pente abrupte, le parc Kouchibouguac, au Nouveau-Brunswick, est le paradis des familles.

Il faut faire beaucoup de route pour se rendre sur la côte atlantique du Nouveau-Brunswick. Mais une fois rendu, on comprend aisément pourquoi les touristes sont si nombreux à visiter le parc national de Kouchibouguac : le lieu est magnifique avec ses paysages de bord de mer, ses plages et ses dunes.

La plage Kellys, longue de 6 km, est la plus populaire. Elle se trouve sur une île située à 1 km de la côte. Pour s’y rendre, il faut emprunter un ponceau traversant au passage une lagune peu profonde où grouille une foule d’animaux aquatiques. Sur le chemin, on aperçoit des aigles qui font du surplace dans les airs et qui plongent dans l’eau pour attraper leurs proies.

Le bout du sentier est l’endroit parfait pour faire des châteaux de sable et pour s’étendre sur le sable.

À quelques kilomètres vers le sud, on trouve une autre plage, plus sauvage et venteuse. C’est la plage Callanders.

Contrairement à la plage Kellys qui se trouve sur une dune, celle-ci se situe sur la rive. L’eau est plus chaude, mais aussi plus boueuse. On y va davantage pour faire voler un cerf-volant que pour faire trempette.

Tout près de la plage Callanders se tiennent les activités sur l’histoire et la culture des Micmacs que présente le parc. Car l’endroit a longtemps été habité par les autochtones. Le nom du parc signifie d’ailleurs dans leur langue « rivière aux longues marées ».

Pour se déplacer d’un attrait à l’autre, il n’y a rien de mieux que le vélo. Avec ses 60 km de pistes cyclables en forêt et en bord de mer, le parc Kouchibouguac est connu dans les provinces maritimes comme « le parc à vélo », explique Jérôme Lussier, gestionnaire de l’expérience du visiteur à Kouchibouguac.

« On peut faire un week-end de vélo sans jamais passer deux fois au même endroit », poursuit-il.

Gros avantage pour les petits cyclistes : le territoire est plat ! Il n’y a donc pas de pente abrupte à grimper.

DORMIR AU PARC

Le camping principal, South Kouchibouguac, n’est ni très sauvage ni très intime. Les tentes et les roulottes sont posées près de la rivière Kouchibouguac et plusieurs espaces de camping ne sont pas boisés. Les installations sont toutefois très propres, il y a un parc pour les enfants et une connexion internet sans fil gratuite. Ce n’est pas dans ce camping que les adolescents vont laisser leur iPhone de côté !

Le parc possède cependant quatre autres aires de camping plus sauvages, dont le terrain Côte-à-Fabien, sans service, installé directement sur la plage. Les autres se trouvent en forêt.

Le homard

Du mois d’août à la mi-septembre, c’est la saison de la pêche au homard dans la zone située tout près du parc. Fait plutôt inusité, deux ports de pêche se trouvent à l’intérieur du parc. On voit les bateaux partir, puis revenir en début d’après-midi avec des caisses pleines de homards. Si vous apportez vos pinces et votre chaudron en camping, vous pouvez acheter votre souper directement aux pêcheurs lorsqu’ils accostent au quai. On trouve aussi plusieurs restaurants dans les villes avoisinantes qui ont le homard au menu. Coup de cœur pour le Pirate de la mer à Bouctouche.

La pêche aux coques

La pêche aux coques est très populaire sur la côte atlantique et on peut s’adonner à cette activité sur le rivage de la lagune. Il faut se procurer un permis au coût de 4 $, puis creuser dans le sable à la recherche de coques. Les mains plongées dans la boue, on arrive au bout de notre patience bien avant d’avoir atteint notre quota de 100 mollusques. Les coques sont comestibles crues ou cuites.

Le fatbike

Le parc Kouchibouguac propose depuis ce printemps la location de fatbikes, des vélos aux pneus surdimensionnés qui permettent de s’aventurer dans des sentiers de sable. On peut aussi louer des vélos traditionnels pour profiter des pistes cyclables du parc.

Explorer la lagune

Le parc organise deux fois par semaine une pêche dans la lagune. Armé d’un seau et d’un filet, on y récolte des bernard-l’hermite, des crabes, des crevettes de sable, des huîtres et même des petits homards ! Une fois le seau rempli, on comprend vite pourquoi les prédateurs affectionnent l’endroit. Les bestioles sont comptées puis remises à l’eau par les employés du parc. L’expérience est inoubliable !

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