Hockey junior

En hausse

Le Phoenix de Sherbrooke est revenu dans la course au titre de la division Ouest grâce à cinq victoires d’affilée, et huit au cours de ses dix derniers matchs. Il a notamment battu à deux reprises l’Armada la semaine dernière.

En baisse

Dure semaine pour les Olympiques, qui ont subi trois revers. Les hommes de Benoît Groulx accusent maintenant un retard de cinq points sur le 16e et dernier échelon donnant accès aux séries. Avec 17 matchs à disputer, c’est encore possible de remonter la pente, mais elle est soudainement bien abrupte.

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Pas de changement dans l’immédiat

Depuis l’achat des Remparts, Québecor possède deux franchises dans la LHJMQ, une situation qui contrevient aux règles en vigueur. Gilles Courteau a répété cette semaine qu’il a les coudées franches pour réfléchir, pour accoucher de la meilleure façon de procéder dans le dossier. Il a ajouté qu’il n’est pas pressé de statuer. Pourtant, en coulisses, deux équipes, sous le couvert de l’anonymat, ont confié au Nouvelliste que ses employeurs lui avaient demandé de présenter une proposition dans les six mois suivant la transaction !

Quoi qu’il en soit, Courteau n’écarte nullement l’hypothèse de permettre à Québecor de diriger à la fois les Remparts et l’Armada. « Ce qu’il faut bien mesurer là-dedans, c’est la perception des gens. On n’est plus à l’époque où une famille contrôlait Laval et Granby, nous sommes rendus ailleurs. Tout le monde sait que c’est Joël Bouchard qui opère l’Armada. Penses-tu qu’il appelle Pierre Dion avant de faire une transaction ? L’important, dans notre ligue, c’est d’avoir des franchises solides, avec de bons propriétaires. C’est à tout ça que je dois réfléchir », a lancé Courteau, en insistant sur le fait qu’aucune entreprise n’est encore venue cogner à sa porte pour savoir si l’Armada était à vendre.

« L’équipe est parmi les quatre formations qui attirent le moins par rapport à la population de son marché. L’Armada a gagné 12 matchs d’affilée en début d’année, or, elle n’a jamais attiré 2500 personnes au cours de cette séquence. Il faut prendre le temps de bien évaluer la situation avant de prendre une décision. On cherche de nouveaux revenus, on a besoin de franchises fortes dans nos gros marchés. »

Pour M. Bouchard, la cause est entendue : c’est le statu quo qui doit prévaloir. « C’est la meilleure option, honnêtement. Québecor croit en notre ligue et en nos jeunes, on devrait s’en réjouir. J’invite d’autres corporations à les imiter. Que Québecor soit à la tête de deux clubs ne change rien aux opérations quotidiennes. Gilles Courteau a quand même bien fait d’interdire toute transaction entre les deux clubs. Et je n’ai aucun problème à ce que la directive reste en vigueur pour toujours ! J’aurai alors 16 autres équipes avec qui je peux transiger, ce qui est bien suffisant », a indiqué Bouchard. Il jure ne pas avoir parlé avec ses autres partenaires de la possibilité de racheter la concession si la LHJMQ décide de garder sa réglementation intacte, écartant donc Québecor du portrait dans la couronne nord de la métropole. « Pourquoi parler de ça ? C’est de l’hypothétique… On continue à opérer comme on le faisait avant, sans se poser de questions. »

DÉCLARATION DE LA SEMAINE

« Nos entraîneurs ont mérité d’être là dans nos bonnes années. »

— Patrick Charbonneau à La Tribune, à propos de la prolongation de contrat accordée à Judes Vallée et à ses adjoints. Le directeur général du Phoenix disait notamment avoir apprécié la façon de travailler de son pilote en début de saison, lui qui a changé la mentalité dans le vestiaire. Dorénavant, les joueurs du Phoenix tentent de gagner, pas seulement d’éviter les défaites.

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Le droit de veto va disparaître

Le droit de veto territorial, un dossier sensible pour les Cataractes de Shawinigan et l’Armada de Blainville-Boisbriand, va bientôt disparaître de la constitution de la LHJMQ. D’ici au prochain repêchage, en juin, les membres (propriétaires) vont se prononcer sur un tout nouveau règlement – une formalité, puisqu’il a déjà été entériné par les gouverneurs du circuit.

Ce changement a été fait pour répondre aux demandes du Bureau de la concurrence, qui avait avisé le circuit Courteau qu’un droit de veto ainsi formulé était illégal. Il sera donc remplacé par une série de conditions à remplir qui, si elles sont satisfaites, mèneront à un vote des membres, où d’éventuels promoteurs auront besoin d’un appui à la hauteur de 80 % pour s’installer dans un marché déjà protégé.

Tant les Cataractes que l’Armada ont dit être en accord avec le remodelage de la protection offerte aux 18 franchises du plateau. En Mauricie, le maire de Shawinigan, Michel Angers, a toutefois prévenu publiquement son homologue de Trois-Rivières, Yves Lévesque, qu’il allait le retrouver sur son chemin s’il continuait à faire la promotion de sa ville dans les cercles fermés de la LHJMQ !

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