Plus de bois !
Si j’étais ministre de l’Architecture, j’emploierais plus de bois dans les constructions et le design. La vue du bois est apaisante, chaude et tellement belle. Qui plus est, c’est une de nos ressources. La vue du bois, peu importe son emploi, est toujours réconfortante et durable.
— France Casavant
De petits espaces publics
Pour l’aménagement urbain, je commencerais par élargir les trottoirs et créer autant que possible de petits espaces publics avec des bancs et des poubelles à chaque intersection.
J’exigerais que les futures constructions soient bâties en angle à l’intersection pour former un octogone afin d’élargir la visibilité et créer un plus grand espace visuel. Je devrais aussi uniformiser et réglementer la jungle des enseignes publicitaires devant les magasins.
Et évidemment, j’installerais des toilettes publiques, des bacs à fleurs et des îlots de verdure.
— Michel Mairet
Dès l’enfance
Le goût du beau se développe dès l’enfance. Si on obligeait chaque commission scolaire à construire des écoles à la Pierre Thibault, imaginez l’impact que cela aurait sur chaque enfant et chaque enseignant qui, à son tour, voudrait sûrement mettre un peu plus de beauté dans sa vie ! La beauté de l’architecture, l’accord avec la nature et le milieu ambiant, l’éclairage, le choix des matériaux influencent grandement notre qualité de vie. Aussi bien développer ce goût dès notre plus jeune âge !
— Martine Gaudet
De la végétation sur les toits
Si j’étais ministre de l’Aménagement et de l’Architecture, j’obligerais la construction d’immeubles aux toits pouvant accueillir de la végétation. Pas que les toits : les garde-fous des balcons et terrasses des immeubles à logements et à condos devraient aussi obligatoirement être conçus de façon à pouvoir y intégrer des plantes là où le verre et le béton sont omniprésents. Tous les nouveaux immeubles devraient être équipés de salles de recyclage et de compostage. Je mettrais fin aux chutes à déchets qui vont à l’encontre du tri sélectif que la population a aujourd’hui l’obligation de faire. Puis j’encouragerais et subventionnerais les initiatives comme les Fermes Lufa et tout autre projet similaire d’agriculture urbaine sur les toits. Les projets du type DIX30 n’auraient d’autre choix que de construire des immeubles accueillant des serres sur leur toit ou des toits avec végétaux.
— Luc Forest, Montréal
Pas de panneaux publicitaires
Un début très modeste : interdiction des panneaux publicitaires en milieu urbain.
— Dany Gagnon, Montréal
La recherche du bien-être
L’architecture devrait s’inscrire dans une démarche de recherche du bien-être des personnes qui vivent, travaillent, étudient et fréquentent les bâtiments. L’importance de la beauté des lieux, de la luminosité, de l’harmonie ne devrait pas céder le pas aux considérations de banale facilité du copié-collé. La cohésion avec l’environnement, l’efficacité énergétique (verte), les matériaux naturels locaux, la végétation environnante devraient faire partie de tout projet de construction du XXIe siècle autant que le coût, le confort, la durabilité et la protection de l’environnement.
En bref, la vision et l’œuvre de Pierre Thibault devraient servir d’inspiration aux bâtisseurs de nos futurs espaces de vie.
— Danielle Braün, Sainte-Adèle
Toits verts
Forcer les toits verts pour toute nouvelle construction en milieu urbain.
— Pierre Côté
Les établissements d’enseignement
Ce que je ferais en premier ? Revoir l’architecture et l’aménagement des établissements d’enseignement. Donner aux jeunes des lieux inspirants, sains, lumineux pour apprendre. Avoir des classes où il est possible de changer de position et de place. Avoir de la lumière naturelle partout. Et penser à des modes de chauffage et d’éclairage verts (géothermie, panneaux solaires, fenestration conséquente). Et pourquoi pas des toits et des murs verts ? Une école qui devient un véritable écosystème pour apprendre !
— Sonia Blouin