Violence conjugale et familiale
La Presse
Lors de l’ouverture des premières ressources pour les hommes, au début des années 80, les groupes de défense des femmes étaient méfiants. La crainte principale était que la responsabilisation des hommes ne soit pas au cœur de l’intervention. À l’interne, on s’inquiétait aussi (et on s’inquiète encore, parfois) de voir des hommes utiliser la thérapie comme un moyen de manipuler leur conjointe, en lui faisant croire que leur groupe de thérapie cautionne certains de leurs gestes violents, par exemple. « Il faut prendre acte que les femmes espèrent que la thérapie va être une solution », note Louise Riendeau, qui doit parfois tempérer les attentes des conjointes.