L’Impact

Une première pour Arregui ?

La réponse est claire, nette et précise. Elle tient même en deux mots : « Oui, oui. » Plus confiant en lui-même que loquace, Adrián Arregui assure qu’il est prêt à entamer le match, demain après-midi à Chicago, et à tenir plus de 90 minutes.

Pour l’instant, le milieu argentin de 24 ans, recruté au mois de février, a effectué deux entrées en jeu lors des trois premières rencontres de la saison.

Et si son heure n’avait pas sonné au Yankee Stadium, le 18 mars, malgré le forfait de dernière minute de Marco Donadel, c’est davantage en raison du contexte new-yorkais que de la hiérarchie du milieu de terrain. D’ailleurs, c’est lui qui a le plus souvent complété le triangle du milieu, cette semaine, en l’absence de Patrice Bernier.

Hier, le capitaine a bien retrouvé ses coéquipiers, mais il s’est plutôt aligné aux côtés des remplaçants.

« Dans les deux derniers matchs, je lui ai donné quelques minutes pour qu’il voie comment est la ligue et qu’il en constate l’intensité », a expliqué Mauro Biello, optant ainsi pour la voie de la prudence. 

« Jusqu’ici, ça se passe bien avec les autres Argentins, mais en même temps, c’est un joueur qui doit encore progresser et continuer à s’adapter. »

— Mauro Biello à propos de l’intégration d’Adrián Arregui avec l’Impact

Ah, la fameuse adaptation. Certains joueurs, Johan Venegas en tête, n’ont jamais semblé en mesure de se fondre dans le décor montréalais. Comme le Costaricain, Arregui vit sa première expérience à l’étranger après avoir disputé 50 matchs de première division argentine, en deux saisons et demie, avec le Club Atlético Temperley.

En quelques semaines, il dit avoir découvert un environnement « plus professionnel » et un style de jeu « très similaire à celui en Argentine, mais plus physique ». Le cadre de vie nord-américain, bien loin de la constante pression qui accompagne la vie des joueurs en Argentine, ne nuit également pas, a-t-il confié.

Continuité

Le temps se chargera de donner un verdict sur la tournure de son adaptation à Montréal, mais il y a vite trouvé une deuxième famille sur laquelle s’appuyer.

« L’entente est très bonne sur le terrain comme en dehors avec les autres Argentins de l’équipe. On passe beaucoup de temps ensemble même si on ne se connaît pas encore énormément. Ils m’ont accueilli d’une très bonne façon et ils ont fait en sorte que je me sente très à l’aise », a indiqué Arregui, embauché à la faveur d’un prêt d’une saison.

« Pour moi, le plus important est que je trouve de la continuité pour devenir un joueur important de l’équipe. Je veux apporter le plus possible afin qu’elle puisse atteindre ses objectifs et remporter des trophées. »

— Adrián Arregui

On ne se basera pas sur les deux premières apparitions, dans des contextes bien différents, pour évaluer Arregui. S’il devait affronter Chicago, avec un peu plus de rythme dans les jambes et davantage d’automatismes, on y verra déjà un peu plus clair sur son apport.

« Il est très dynamique dans sa volonté de jouer et d’avoir le ballon. Il va demander la balle dans les espaces serrés et il peut courir toute la journée, a commenté Biello. Il peut nous aider lors des matchs où l’on veut vraiment fermer l’axe et mettre cette pression grâce à cette capacité physique.

« C’est un style que l’on voit beaucoup dans la ligue – je pense notamment à Seattle avec le duo Cristian Roldan-Osvaldo Alonso. Ils dominent le milieu de terrain avec leurs capacités physiques. Arregui peut apporter ça. »

Absence confirmée pour Ciman

Biello a confirmé, hier midi, que Laurent Ciman (genou) ne serait pas rétabli à temps pour affronter le Fire, demain après-midi. Une course contre la montre a également été lancée pour Ambroise Oyongo, qui est finalement revenu à Montréal, hier. Le latéral gauche avait été oublié par sa sélection nationale camerounaise après avoir disputé un match amical à Bruxelles. Aucune disposition n’avait été prise pour son retour au Québec. « Ça m’aurait fait rigoler en temps normal, mais ce sont des choses qui se répètent au sein de certaines fédérations africaines, a regretté son bon ami Hassoun Camara, qui remplacera Ciman, demain. En 2017, en arriver à des choses comme ça, c’est vraiment déplorable. J’ai plein d’amis camerounais, et voir des choses de cette nature qui n’évoluent pas, c’est juste désolant. » Si Oyongo n’est pas titulaire, Daniel Lovitz est le remplaçant tout désigné.

— Pascal Milano, La Presse

Huit équipes à l’International U14

L’Impact a révélé, hier, que huit équipes dont cinq autres pensionnaires de la MLS allaient participer au tournoi l’International U14 du 29 juin au 2 juillet au Centre Nutrilait. Bologne, ainsi qu’une équipe québécoise compléteront le portrait de cette deuxième édition. L’identité de cette dernière sera connue au terme d’un tournoi de qualifications qui réunira 16 équipes de la province, à la fin du mois d’avril. « Dans le futur, on espère ouvrir le tournoi de qualifications à plus que 16 équipes québécoises. Au niveau international, on peut imaginer davantage d’équipes européennes, a indiqué le directeur de l’Académie, Philippe Eullaffroy, hier. Est-ce qu’on l’étendra à plus que huit équipes ? On verra parce qu’on a aussi des limites. » Par ailleurs, autant les moins de 15 ans que les moins de 14 ans partiront en France, au cours des prochains mois afin d’y disputer des tournois. « On y va toujours avec un peu de curiosité pour voir où l’on se situe par rapport à des équipes européennes. Pour l’instant, on figure au milieu de classement, a ajouté Eullaffroy. Est-ce qu’on est capables de se rapprocher du top européen ? C’est la bonne surprise qu’on essaie d’avoir parce que c’est difficile d’anticiper en restant onze mois et demi au Québec et en Amérique du Nord. »

— Pascal Milano, La Presse

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.