L’an dernier, l’arrondissement a décidé de faire un appel d’offres pour accorder le contrat d’enlèvement de graffitis, qui est revenu à l’entreprise privée Groupe RNet, dont la soumission était plus basse que celle de YQQ. Un an plus tard, l’arrondissement est revenu aux services de l’entreprise d’économie sociale YQQ.
« C’était une décision administrative. C’était à nous de démontrer qu’on coûtait peut-être plus cher, mais que la plus-value est beaucoup plus grande, explique, bonne joueuse, M Picotin. On fait du repérage de graffitis, de la sensibilisation, des ateliers dans les écoles et de la prévention conjointement avec le poste de police du quartier, en plus de présenter des solutions citoyennes. Personne ne fait ça dans le privé. »
« On a décidé d’y revenir parce que l’approche était intégrée et complète, notamment avec l’aspect éducatif », explique un représentant de l’arrondissement.