Immobilier

Nouveau regain à Montréal

Le marché immobilier montréalais a affiché de nouveaux signaux de reprise le mois dernier, alors que le prix médian des maisons unifamiliales a enregistré sa plus forte hausse en cinq ans.

La valeur de revente médiane des maisons s’est élevée à 307 250 $ au mois d’août dans la région métropolitaine, soit un gain de 5 % sur un an, selon des données diffusées hier par la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM).

Malgré une offre importante, le prix médian des copropriétés a lui aussi affiché une hausse assez marquée depuis un an (+ 4 %), pour atteindre 250 000 $. Les « plex » de deux à cinq logements ont pour leur part vu leur prix médian stagner à 459 000 $.

VENTES EN HAUSSE

À l’échelle métropolitaine, les ventes de propriétés ont augmenté de 13 % le mois dernier par rapport à août 2015. Il s’agit de la 17e hausse mensuelle au cours des 18 derniers mois, a souligné la CIGM.

« Les conditions du marché de la revente se resserrent graduellement dans la région montréalaise » a affirmé Daniel Dagenais, président du conseil d’administration de la CIGM, dans un communiqué. 

« Seul le segment de la copropriété affiche encore un surplus d’inventaire, conférant un léger avantage aux acheteurs lors des négociations. »

— Daniel Dagenais

Le nombre de transactions a augmenté dans tous les secteurs du Grand Montréal, sauf à Laval, où elles ont reculé de 2 %. Les ventes ont ainsi progressé de 24 % à Vaudreuil-Soulanges, de 18 % sur la Rive-Sud, de 13 % dans l’île de Montréal et de 12 % dans la banlieue nord.

Au total, 2699 propriétés ont changé de main le mois dernier dans la région métropolitaine. La valeur totale de ces transactions s’est élevée à 974 millions de dollars, ce qui s’est traduit par des commissions d’environ 50 millions pour les courtiers montréalais.

DEUX FOIS ET DEMIE PLUS QUE TORONTO

Autre signe de raffermissement du marché, le nombre de propriétés à vendre a reculé de 13 % depuis un an, avec 28 142 inscriptions en vigueur dans le Grand Montréal.

Malgré cette baisse des propriétés disponibles, l’offre reste importante. Il y a deux fois et demie plus de propriétés à vendre à Montréal qu’à Toronto, malgré une population et une demande moins importantes.

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