Certes, Allard est intrigué de voir les résultats de certains tests par rapport à d’autres. La capacité d’un espoir à générer de la puissance-et à la maintenir-est un aspect primordial.
« Il y a de plus en plus de tests liés à la puissance parce que le hockey est un sport plus explosif. Pour moi, un joueur de hockey est un sprinter sur glace, et ce qui sépare un bon joueur d’un joueur moyen, c’est sa capacité à répéter des sprints de haute intensité, a indiqué Allard.
« Chaque équipe est à la recherche de joueurs qui peuvent être explosifs une présence après l’autre, un match après l’autre. »
Les équipes de la Ligue sont également à la recherche de joueurs ayant une bonne mobilité et une bonne agilité, selon Allard, ce qui pourrait être le signe de bonnes choses à venir.
« Le hockey est plus axé sur la vitesse maintenant. C’est de plus en plus rapide. Les changements de direction sont très rapides et la transition aussi. Un gars avec une bonne mobilité peut avoir une meilleure amplitude de mouvement, a indiqué Allard.
« Une meilleure amplitude de mouvement signifie que vous avez une meilleure capacité à développer votre puissance et votre patinage. Mais, tout ça, ce sont des probabilités. »
Lorsque les Canadiens repêchent un espoir, ce joueur se présente au camp de développement en juillet, où les choses « deviennent intéressantes » d’un point de vue analytique.
« On va faire passer aux joueurs qu’on repêche les mêmes tests que nos joueurs professionnels en septembre. Ensuite, on peut comparer leur puissance à celle de Brendan Gallagher ou leur explosivité à celle de Paul Byron. S’il est déjà bon dans ces domaines, on va le voir en comparant son résultat à celui du joueur, a expliqué Allard.
« On est en mesure à ce moment-là de voir à quel point il est près d’être au niveau de la LNH. »
Bien que l’aspect test du Combine de la LNH offre à l’organisation une mesure du niveau de forme physique d’un espoir, il ne s’agit que d’un aperçu.
En d’autres termes, les équipes ne se contentent pas de convoiter seulement les joueurs avec les meilleurs résultats.
Allard est catégorique sur le fait que ce serait une grave erreur.
« Je ne vais pas dire qu’il faut prendre un joueur juste parce qu’il est en forme. Je peux prendre n’importe quel jeune de 17 ans et il pourrait réussir avec succès tous les tests. Mais, s’il ne sait pas patiner … C’est pourquoi je l’utilise comme "tableau de bord" », a conclu Allard.
Écrit par Matt Cudzinowski.