RÉPLIQUE

ÉLÈVES EN DIFFICULTÉ D’ADAPTATION OU D’APPRENTISSAGE À mille lieues de la vérité

Elle est bien surprenante, la lettre du Dr Julien en ce qui concerne les supposées réductions des classes pour les élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA).

Surprenante, parce qu’elle est à mille lieues de la vérité et élabore une théorie bancale à partir de la réduction de six classes spécialisées.

Comme par le passé, les élèves HDAA seront toujours pris en charge dans des classes spéciales lorsque leurs besoins d’apprentissage l’exigent.

La Commission scolaire de Montréal (CSDM) prévoit qu’il y aura en septembre prochain 380 classes pour les élèves présentant des besoins particuliers, et ce, dès la rentrée prochaine.

Seuls les élèves évalués par les enseignants en collaboration avec des professionnels (orthopédagogues, orthophonistes, psychoéducateurs, etc.) et avec l’aval des parents seront redirigés vers d’autres classes dites « régulières » visant leur intégration progressive. Année après année, un plus ou moins grand nombre d’élèves restent en classe spécialisée ou sont intégrés dans les classes ordinaires, toujours en fonction des recommandations de ces mêmes professionnels.

Au même titre que les professionnels qui accompagnent et soutiennent les enfants dans les murs de l’organisme du Dr Julien, ceux des écoles ajustent leurs services en fonction des besoins afin de développer le plein potentiel et l’autonomie des élèves dans leurs apprentissages.

Autrement dit, comme les professionnels qui accompagnent les enfants qui fréquentent les services de l’organisme que dirige le Dr Julien, les professionnels de nos écoles font varier les services de nos élèves en fonction de l’évolution de leurs besoins.

Au fond, comme le fait l’organisme Assistance aux enfants en difficulté et d’autres partenaires, chaque école primaire et secondaire de la CSDM offre à ses enfants une très grande variété de services culturels, sportifs, sociaux, etc., et ces services varient en fonction des besoins que décèlent les adultes et les parents qui accompagnent ces enfants.

Manifestement, par sa lettre, l’auteur offre une curieuse analyse de la situation, ce qui est d’autant plus surprenant qu’il devrait connaître, notamment par ses liens avec les écoles des différents quartiers montréalais, les services professionnels qui y sont offerts et qui, je le rappelle, se font en toute complémentarité avec ceux qu’il offre dans son centre.

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