Jakub Voracek

Flyers de Philadelphie Moyenne salariale : 8,2 millions

Voracek a évidemment disputé beaucoup plus de matchs dans la LNH que Radulov, mais Radulov a certes le potentiel pour rivaliser avec les meilleures saisons du joueur-vedette des Flyers. Mais peut-on offrir 8,2 millions par saison à Radulov pour une question de potentiel ? Probablement pas, et surtout pas au début de la trentaine.

Loui Eriksson

Canucks de Vancouver Moyenne salariale : 6 millions

Eriksson a lui aussi disputé beaucoup plus de matchs que Radulov dans la LNH, mais sa dernière saison chez les Bruins de Boston (30 buts et 33 aides) lui a valu ce nouveau contrat de six ans avec les Canucks en juillet. Le genre de contrat que pourrait possiblement viser Radulov s’il continue de produire au rythme qu’on lui connaît.

Joe Pavelski

Sharks de San Jose Moyenne salariale : 6 millions

Un autre joueur qui a beaucoup plus de matchs derrière la cravate que Radulov, mais un joueur dont les récentes récoltes (78 points la saison dernière, 70 points la saison précédente) pourraient ressembler aux chiffres de Radulov cette saison. Les Sharks ont récompensé Pavelski avec une prolongation de contrat de 5 ans et 30 millions de dollars en 2013.

Alexander Radulov

Des exigences plus élevées

Le Canadien devra payer beaucoup plus cher s’il entend conserver les services d’Alexander Radulov en vue des prochaines saisons. C’est du moins l’avis d’un agent renommé du milieu de la Ligue nationale de hockey interrogé par La Presse.

Selon cet agent, qui a accepté de parler sous le couvert de l’anonymat pour ne pas nuire à ses relations avec la direction montréalaise, le Canadien devra s’attendre à des exigences salariales nettement plus élevées de la part du clan Radulov la prochaine fois.

Des exigences qui pourraient mener à un nouveau contrat de quatre ans, pour un salaire annuel allant de 6 à 6,5 millions de dollars, selon ses estimations.

« Tout dépend de la durée du contrat, parce que Radulov aura 31 ans en juillet 2017, a expliqué cet agent. Mais jusqu’ici, il a dépassé toutes les attentes que l’on pouvait avoir à son sujet. »

« Je présume qu’il pourra être en position d’exiger un contrat de quatre ans, avec un salaire annuel oscillant entre 6 et 6,5 millions de dollars. Mais il est encore tôt, et ça dépend aussi de l’intérêt du Canadien à son endroit. »

— Un agent de joueurs

Un intérêt qui est difficile à évaluer pour le moment, puisque selon les règles de la convention collective, le Canadien ne peut offrir de prolongation de contrat à l’attaquant russe avant le 1er janvier.

Rappelons que Radulov a accepté une offre d’une seule saison avec l’équipe le 1er juillet dernier, à un salaire de 5,75 millions de dollars. D’autres équipes étaient dans cette course, incluant les Red Wings de Detroit.

« On le compare à qui ? »

Depuis, Radulov a, en effet, dépassé les attentes, lui qui a 6 buts et 17 aides pour 23 points au compteur après 27 matchs avec la formation aux maillots tricolores. Malgré cet excellent départ, un dirigeant de la LNH, lui aussi interrogé sur le sujet par La Presse et qui a lui aussi requis l’anonymat, estime qu’il est très difficile d’évaluer la valeur de Radulov sur le marché actuel.

« Il pourrait devenir joueur autonome [en juillet prochain] et souvent, il faut essayer de comparer les joueurs pour tenter de trouver les bons chiffres », a expliqué cet homme de hockey. 

« Mais un gars comme Radulov, on le compare à qui ? C’est très difficile de faire ça, parce qu’il n’y a pas beaucoup de joueurs comme lui, qui reviennent dans la LNH à son âge, après quatre ans dans la KHL, et qui se débrouillent aussi bien. Quels sont les autres joueurs qui ont fait ça avant lui cette saison ? C’est pourquoi il est très difficile de l’évaluer. »

Radulov, de son côté, a déjà répété à quelques reprises qu’il ne souhaite pas s’exprimer sur la question, préférant se concentrer sur son jeu.

Rappelons qu’il y a trois semaines, Maxim Moliver, l’agent du joueur russe, avait confié à La Presse que son client était ouvert à la possibilité de poursuivre sa carrière à Montréal. « Si la direction du Canadien souhaite communiquer avec nous pour parler d’une nouvelle entente à long terme, nous allons être à l’écoute, absolument », avait-il laissé savoir.

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