Un Québec solidaire 2.0 ?
« Il y a des thèmes que je veux que Québec solidaire explore davantage, à commencer par l’économie. Ça me déprime de voir qu’on assimile spontanément économie et droite économique. Des économistes qui ne sont pas de droite, ça existe, y en a plein dans le monde, y en a qui ont des Nobel, et ils ont des solutions pour faire du développement économique progressiste. »
« Québec solidaire doit parler d’économie plus et mieux, notamment à l’extérieur de Montréal. Il faut, oui, proposer des politiques pour des commerces de proximité dans des centres urbains, mais il faut aussi des politiques économiques pour les régions qui ont des taux de chômage de 20 %. On ne pourra pas juste dire : ça prend des boulangeries équitables. »
« Oui, il faut protéger les assistés sociaux, oui, il faut parler aux plus poqués, ça fait partie de nos valeurs à gauche, mais on ne peut pas faire que ça. Il faut parler aussi à la majorité des Québécois et leur montrer que nous avons des solutions. C’est un changement de perspective à gauche. On ne peut pas défendre seulement des petits groupes sociaux. »
« Ce qui m’intéresse le plus maintenant, en éducation, c’est le primaire et le secondaire. Les cégeps et les universités, c’est super important, mais si les jeunes décrochent avant, le potentiel est perdu de toute façon. »
« Un de mes objectifs pour 2018 est de rassembler une équipe exceptionnelle de candidats, et si je me suis annoncé, c’est que des gens m’ont déjà dit qu’ils viendraient. QS a besoin de nouveaux visages et d’une équipe plus diversifiée. Oui, il faut des gens du milieu syndical et du milieu communautaire, mais il faut autre chose. Il faut des gens d’affaires et des gens des régions. C’est une des choses que le parti peut faire pour grandir hors de ses talles traditionnelles. C’est sûr que j’aimerais beaucoup que les gens qui étaient avec moi dans Faut qu’on se parle sautent dans le bateau. »