Restauration

Tim Hortons

  

Les propriétaires des restaurants Tim Hortons cherchent à pourvoir des postes dans plus de 500 établissements au Québec, que ce soit comme membre de l’équipe pour accueillir les clients et préparer les produits ou comme membre de la direction. Les personnes intéressées peuvent se rendre au restaurant Tim Hortons de leur localité aujourd’hui et demain de 10 h à 15 h. Les propriétaires et gérants des restaurants Tim Hortons accepteront les demandes d’emploi et effectueront des entrevues sur-le-champ. — Isabelle Dubé, La Presse

Manufacturier

Produits Matra

 

Produits Matra, une entreprise de deuxième transformation du pin blanc située à Saint-Martin, en Beauce, recherche des opérateurs de jointeuse et des manœuvres aides-opérateurs. Pour les manœuvres, aucune expérience n’est requise. La formation est offerte sur place. En pleine croissance, l’entreprise de 240 employés fabrique des composants de portes et fenêtres ainsi que des moulures prépeintes. — Isabelle Dubé, La Presse

Traitement de l'eau

Veolia Water Technologies

  

Spécialiste du traitement de l’eau potable, des eaux de procédé, des eaux usées et de la gestion des eaux d’orage, Veolia Water Technologies Canada cherche à pourvoir des postes dans la région de Montréal. L’entreprise est à la recherche d’ingénieurs de procédés en traitement des eaux, d’opérateurs d’usine en traitement de l’eau, de techniciens comptables et de comptables analystes de projets. Veolia promet un environnement de travail international, axé sur la diversité et qui encourage la prise de responsabilité. — Isabelle Dubé, La Presse

Portrait d'entreprise

Les robots au secours des entreprises

Après avoir eu recours aux immigrants pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, deux entreprises de la région de Québec et de la Beauce se tournent maintenant vers les robots collaboratifs. Une solution innovatrice qui augmente aussi la capacité de production.

Depuis deux ans, le problème est majeur chez RMC. L’entreprise de Saint-Éphrem-de-Beauce fait venir par autobus de Montréal entre 60 et 75 personnes par semaine, le dimanche soir. Ces employés, pour la plupart des immigrants avec un permis de travail, sont logés par l’entreprise et retournent le vendredi soir dans la métropole.

Cette solution n’est toutefois pas viable à long terme, selon le président Denis Bertrand. Ces immigrants sont bien intégrés dans leur communauté à Montréal et ne veulent pas déménager en Beauce. C’est pourquoi RMC a décidé d’investir, il y a 15 mois, dans les robots collaboratifs.

« Ça a aidé beaucoup, parce qu’il y a une forte pénurie en Beauce, soutient Denis Bertrand. On a mis en place des robots qui remplacent des postes de travail à non-valeur ajoutée, qui remplacent des tâches répétitives de manœuvre, pour que les employés soient dans une position qui donne une plus-value à l’organisation. »

L’entreprise utilise maintenant des robots colleurs et sableurs pour fabriquer ses pièces en composites destinées à l’industrie des camions lourds, du transport par autobus et de l’agriculture. Les employés qui faisaient les tâches répétitives de coller et de sabler ont reçu une formation et ont été replacés dans l’organisation.

« Les nouveaux robots vont augmenter notre chiffre d’affaires et augmenter nos capacités de production, affirme le président Denis Bertrand. Et les employés aiment ça. »

RMC attend aussi une vingtaine de Colombiens en janvier 2019. Denis Bertrand espère que les deux stratégies combinées pourront contrer ses problèmes de pénurie.

Immigration laborieuse

Une entreprise de fabrication de métal de la région de Québec s’est aussi tournée vers la robotisation. Elle a fait l’acquisition d’un robot collaboratif en janvier dernier. L’intégration s’est bien déroulée et elle songe à faire l’acquisition d’un deuxième robot.

« La pénurie nous affecte énormément, affirme le chargé de projet, Rémi Morissette. On a acheté des robots pour régler notre problème de pénurie de main-d’œuvre. »

Il y a cinq ans, alors qu’on annonçait déjà une pénurie de main-d’œuvre, l’entreprise, qui ne veut pas être nommée pour ne pas donner de solutions à ses compétiteurs, avait opté pour l’immigration afin de prévenir le coup. Quatre travailleurs originaires de la Tunisie avaient été embauchés. Aujourd’hui, un seul est encore en poste. Les autres ont quitté l’entreprise pour se trouver du travail dans les grands centres urbains.

« Ça a l’air facile d’aller chercher des travailleurs étrangers, mais ça ne l’est pas, c’est rendu trop compliqué, affirme Rémi Morissette. C’est un processus qui est très long, c’est des dossiers, des enquêtes, c’est lourd comme paperasse. On a réussi à en avoir quatre autres qui sont arrivés de la Tunisie en août, mais ça a pris plusieurs mois. »

Robots faciles à utiliser

L’entreprise Robotiq remarque que les entreprises québécoises et canadiennes sont en retard en ce qui a trait aux technologies d’automatisation et aux équipements d’amélioration de la productivité. Les clients de l’entreprise de Lévis proviennent d’ailleurs à 40 % de l’Europe, 40 % des États-Unis et 20 % de l’Asie.

« Les entreprises, particulièrement manufacturières, s’arrachent les cheveux actuellement, car elles ne sont pas capables de trouver du monde, constate Samuel Bouchard, PDG et cofondateur de Robotiq. Ça n’ira pas en s’améliorant, parce que les fondements de ça, c’est la démographie. Et les jeunes, les tâches dures physiquement et répétitives manuellement, ça ne les intéresse pas. »

Selon Samuel Bouchard, c’est pour ces raisons que les clients internationaux de Robotiq optent pour les robots collaboratifs. Le PDG de l’entreprise québécoise soutient toutefois qu’un robot n’est pas une pilule magique qui règle tout, mais qu’il s’inscrit dans un esprit d’amélioration continue d’une usine ou d’une entreprise. De son côté, l’équipe de Samuel Bouchard met tout en œuvre pour concevoir des robots simples à utiliser.

« On essaie d’avoir des produits qui peuvent faire des tâches manuelles sur le plancher de production et on essaie d’avoir des produits assez faciles d’utilisation pour que n’importe qui dans l’usine puisse les installer et les programmer. »

Robotiq invite d’ailleurs aujourd’hui ses clients internationaux à sa conférence annuelle au Manège militaire de Québec. L’entreprise met de l’avant son approche « Faites-le par vous-même » avec une compétition d’automatisation de procédés. Une façon de démontrer que les robots sont plus accessibles à tous qu’on ne le croit.

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