Le Prix des libraires

Un gala pour souligner un quart de siècle

Stéphane Larue l’a remporté l’an dernier pour Le plongeur et Anaïs Barbeau-Lavalette l’année précédente pour La femme qui fuit. Le Prix des libraires célèbre son quart de siècle cette année et, pour l’occasion, le milieu du livre s’offre un vrai gala.

L’histoire

Créé il y a 25 ans par le libraire Denis Lebrun dans le cadre du Salon international du livre de Québec, ce prix est vraiment le reflet des goûts des libraires. « Un groupe de libraires se rencontre une première fois à l’automne, un peu avant le Salon du livre de Montréal, pour établir une grille de lecture, explique Katherine Fafard, directrice générale de l’Association des libraires du Québec. Il y a une deuxième rencontre pour déterminer la liste des finalistes. Les différents comités communiquent entre eux tout au long de l’hiver. Ils lisent tous les romans québécois, environ 300 romans étrangers, toutes les BD québécoises ainsi que les essais. »

Qui vote ?

Le jury est formé à 100 % de libraires. « Chaque prix a son comité, précise Katherine Fafard. À la fin, tous les libraires sont invités à voter, qu’ils travaillent dans une librairie indépendante, une chaîne ou une coopérative. On compte environ 1500 libraires à travers le Québec, et on estime qu’environ 200 d’entre eux se prévalent de leur droit de vote. »

L’impact

Selon l’Association des libraires du Québec, ce prix est celui qui a le plus d’impact dans le monde du livre. « C’est ce que nous dit le milieu de l’édition et de la distribution », affirme Katherine Fafard. À titre d’exemple, Stéphane Larue a vendu 7000 exemplaires de son roman Le plongeur dans les mois qui ont suivi l’obtention du prix, en mai 2017, soit sept mois après sa sortie.

Soirée de gala

« Cette année, on a décidé de remettre tous les prix lors d’une même soirée », souligne Katherine Fafard. Ce premier gala avec tapis rouge aura lieu mercredi à l’Olympia et sera animé par les deux ambassadrices du Prix, Fanny Mallette et Catherine Trudeau. Les comédiens Maxim Gaudette et Pascale Montpetit liront des extraits de textes et le volet musical sera assuré par Tire le coyote. Pourquoi lui ? « Parce qu’en plus d’être auteur-compositeur-interprète, Tire le coyote a un véritable intérêt pour la littérature, explique Katherine Fafard. Il invite des poètes québécois à lire des extraits de leur création au début de chacun de ses spectacles. On trouvait que c’était pertinent de l’inviter. » 

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.