industrie automobile

Le chinois Geely au volant d’AB Volvo

Le chinois Geely, déjà propriétaire du constructeur automobile suédois Volvo, devient le premier actionnaire d’AB Volvo, numéro deux mondial des camions, après le rachat des parts du fonds Cevian Capital au prix de 2,7 milliards d’euros (4 milliards $CAN). Geely va acquérir 8,2 % du capital et 15,6 % des droits de vote de Cevian dans AB Volvo, établi à Göteborg, en Suède. AB Volvo produit des poids lourds, des bus, des véhicules militaires, des engins de chantier et des moteurs marins. — Agence France-Presse

PME Innovation

Eocycle, une éolienne à soi

L’innovation

Entre les parcs éoliens qui fournissent de l’électricité aux grands distributeurs comme Hydro-Québec et la petite éolienne qui produit une énergie d’appoint, il y avait une place disponible sur le marché. Eocycle veut l’occuper.

Les éoliennes de l’entreprise établie à Anjou sont conçues pour répondre aux besoins des fermes et des petites entreprises qui veulent produire elles-mêmes leur électricité. L’éolienne de proximité est vendue clés en main, avec un plan de financement et d’entretien. Elle s’installe en deux jours.

Le produit

La dernière génération d’éoliennes d’Eocycle se veut la plus performante au monde, grâce à ses pales plus longues, son alternateur breveté et l’absence de boîte d’engrenage. Elle est haute de 24 mètres et ses pales ont 15 mètres de diamètre. Son coût : 150 000 $.

Une éolienne d’Eocycle peut produire autant d’énergie que des panneaux solaires qui occuperaient l’équivalent de deux terrains de tennis. Cette faible emprise a son importance en milieu agricole.

Les éoliennes sont conçues et fabriquées au Québec par une douzaine d’employés à Montréal et à Gaspé.

Qui ?

Eocycle a été fondée en 2001 par Maxime Dubois, qui a conçu un alternateur breveté permettant de construire des éoliennes plus compactes et plus efficaces. L’entreprise est dirigée depuis 2013 par Richard Legault, un vétéran du secteur de la grande éolienne au Québec. « Nos marchés sont à l’international, où les coûts de l’électricité sont plus élevés », dit-il.

L’entreprise a réussi à baisser le coût de l’énergie produite par ses machines, de 30 cents le kilowattheure à ses débuts jusqu’à 9 cents le kilowattheure et bientôt 5 cents le kilowattheure

« On va devenir intéressant pour le marché du Québec d’ici trois à cinq ans. » 

— Richard Legault, président et chef de la direction

L’avenir

Les actionnaires d’Eocycle sont Cycle Capital et un groupe d’investisseurs privés, dont Richard Legault. L’entreprise a reçu cette année un coup de pouce de 1,6 million d’Investissement Québec et du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec.

Avec une dizaine de machines déjà installées un peu partout dans le monde, Eocycle vient de commencer à engranger des revenus et a l’ambition de faire sa place dans son marché de niche.

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