Choisir un vélo
Les différents types offerts au Québec
Aussi appelé « vélo de course », le vélo de route est celui que l’on voit au Tour de France. Léger et rapide, ce vélo est principalement conçu pour la vitesse et la haute performance sur route. Il est équipé d’un guidon recourbé et de pneus étroits assez lisses qui roulent aisément sur le bitume. Il commande une position très penchée pour permettre une meilleure position aérodynamique. Ce type de vélo est idéal pour s’entraîner sur des voies asphaltées. Il est maniable et vient avec plusieurs vitesses (deux ou trois plateaux). Sur le marché, il existe des modèles pour tous les goûts et les budgets, notamment des modèles de base (entre 800 $ et 1200 $), des modèles intermédiaires (entre 1200 $ et 3000 $) et des modèles haut de gamme (entre 3000 $ et 15 000 $).
Comme son nom l’indique, le vélo de montagne — aussi appelé vélo tout-terrain ou VTT — est conçu pour rouler principalement hors des routes, c’est-à-dire sur des sentiers et des terrains accidentés. Solide et robuste, ce vélo est entre autres doté de roues massives et de pneus à crampons qui adhèrent bien au sol même s’il est boueux ou parsemé de roches et de racines protubérantes. «Il est aussi muni d’une bonne suspension avant, et même arrière dans bien des cas, ce qui atténue les chocs dus au terrain», explique Raymond Dutil, président de Groupe Procycle. Sur le marché, il existe des modèles de base (entre 400 et 900 $), intermédiaires (entre 900 $ et 1900 $) et haut de gamme (entre 2000 $ et 10 000 $), mais aussi des modèles spécifiques pour la descente (downhill) ou le « cross country », par exemple.
Très populaire, le vélo hybride est un mixte entre un vélo de route et un vélo de montagne. « Ce vélo allie à la fois certaines caractéristiques du vélo de route à celles du vélo de montagne », raconte M. Dutil. Il se caractérise par un guidon droit, une selle confortable et des pneus de taille moyenne. Il est conçu pour rouler aussi bien sur l’asphalte que sur un sentier de terre battue ou de gravier. Il est aussi muni de nombreuses vitesses, ce qui aide à grimper les côtes sans trop d’effort. Ce type de vélo est idéal pour les balades (le soir et le week-end, par exemple), les déplacements urbains (pour aller au travail, par exemple) et pour faire des randonnées (pour découvrir des itinéraires cyclables, par exemple). Là encore, il en existe plusieurs modèles sur le marché, tant de base (autour de 400 $ à 900 $) que des haut de gamme (1000 $ et plus).
Aussi appelé « vélo de ville », le vélo urbain est robuste et stable. Il est équipé d’un guidon plat et haut, ce qui permet d’adopter une position plus droite et d’avoir une meilleure visibilité dans la circulation. Plutôt que d’avoir un dérailleur externe, ce vélo est généralement équipé d’un moyeu à « vitesses intégrées » (de 3, 4, 5 ou 7 vitesses, par exemple), ce qui permet de changer de vitesse à l’arrêt et d’éliminer le risque de déraillements de chaîne. Il est aussi souvent prévu pour être muni d’un garde-boue, d’un phare avant, d’un protège-pantalon et même d’un panier. Ce vélo est idéal pour parcourir de courtes distances au quotidien (se rendre à l’épicerie, par exemple) ou faire une balade paisible. Il en existe plusieurs modèles sur le marché, dont les prix peuvent varier entre 400 $ et 2000 $.
Bien qu’il ressemble au vélo de route, le vélo de cyclotourisme est plus solide et plus lourd que celui-ci. Il est conçu pour transporter des bagages dans le cadre de randonnées de plusieurs jours. Il est entre autres doté de pneus larges pour assurer confort et stabilité. Il comporte aussi une gamme de vitesses afin de pouvoir mieux s’attaquer aux montées et au vent de face. Son guidon généralement recourbé offre un grand nombre de positions pour les mains, ce qui permet de varier la posture et de se reposer au besoin. Ce vélo possède des freins puissants (de type « v-brake », par exemple). Son cadre et sa fourche possèdent aussi des attaches brasées pour recevoir les divers accessoires nécessaires en randonnée (porte-bagage, porte-bidon, etc.). Plusieurs modèles sont disponibles sur le marché, à des prix pouvant varier de 600 $ à 2000 $.
De plus en plus populaire, le vélo électrique est en train de gagner le marché québécois. « Ce type de vélo, comme le eVox CITY, est muni d’un moteur électrique fixé au niveau de la boîte de pédalier et alimenté par une batterie rechargeable qui permet d’assister le cycliste lorsqu’il pédale », indique M. Dutil. Et, contrairement à ce que certaines personnes croient, il s’agit d’un vrai vélo puisqu’on peut pédaler normalement (avec ou sans assistance du moteur). Le moteur permet simplement d’augmenter la puissance de pédalage du cycliste. Ce vélo est intéressant dans la mesure où il permet notamment de se déplacer plus efficacement sans nécessairement peiner dans toutes les côtes (ce qui évite d’arriver au travail en sueur, par exemple). Il permet aussi de faire du vélo plus longtemps et, par conséquent, de parcourir de plus grandes distances. Pour un tel vélo, il faut s’attendre à payer entre 1200 $ et 5000 $.