Le désistement de la Russie à présenter les finales de la Coupe du monde de ski de fond ouvre la porte à Québec, qui n’a qu’une dizaine de jours pour donner une réponse à la Fédération internationale de ski (FIS) sur sa capacité à tenir le dernier événement de la saison 2016-2017 entre ses murs.
« La Norvège, la Suède et la Finlande ont aussi levé la main, mais la FIS nous a accordé le premier droit de refus », précise le président de Gestev, Patrice Drouin.
Cette course contre la montre ébruitée hier par le Journal de Québec fait suite aux nombreuses allégations de dopage en Russie. Avant d’être sanctionnée par la FIS, la Russie a renoncé à tenir les finales de la Coupe du monde à Tioumen, en Sibérie occidentale, comme elle devait le faire du 16 au 19 mars 2017.
« Sur le plan organisationnel, on est capables de livrer l’événement, mais les prochains jours serviront surtout à déterminer l’ampleur qu’aurait le budget et à rencontrer nos partenaires publics et privés », souligne Drouin, qui doit discuter sous peu avec la Commission des champs de bataille nationaux de l’utilisation des Plaines.
Gestev organise depuis plus de 25 ans des coupes du monde de surf des neiges, à Stoneham, dont celles de grand saut et de descente acrobatique (snowboard et ski), en février prochain. En mars 2016, elle était la tête de proue du Tour de ski du Canada.
Drouin, dont le groupe verra aussi à la bonne marche du Crashed Ice d’Ottawa, le 4 mars, doit informer la FIS de ses avancées la semaine prochaine et une décision définitive est prévue pour la semaine du 9 janvier.
Les athlètes (hommes et femmes) arriveraient le 13 mars pour trois épreuves : un sprint classique le 17, un 15 km classique le 18 et une poursuite de 15 km style libre le 19, le distances féminines étant un peu plus courtes.
— Carl Tardif, Le Soleil