Mon clin d’œil

Après avoir souvent remercié l’Académie, Weinstein est maintenant remercié par l’Académie.

OPINION TRANSPORT

Vive la voiture électrique !

J’ai beaucoup hésité avant de m’acheter une voiture électrique.

J’ai finalement fait le grand saut le 11 août dernier en achetant une Chevrolet EV 2014 importée de Californie. J’ai ainsi profité d’une subvention de 4000 $. Aujourd’hui, ça fait deux mois jour pour jour que je possède cette voiture. Suis-je satisfait ou pas ? Voici mon bilan.

Je n’irai pas par quatre chemins. Disons-le tout de go, d’avoir acheté cette voiture est probablement l’une des meilleures décisions que j’ai prises de toute ma vie !

Ce n’est pas compliqué, chaque fois que je l’utilise, elle me rend de bonne humeur ! Je pensais qu’avec le temps, mon excitation aurait diminué (comme avec toute chose), mais c’est le contraire qui se passe. Plus je l’utilise et plus je l’aime !

Les raisons sont multiples. Premièrement, rouler avec une voiture électrique est une sensation des plus agréables. On a un peu l’impression de glisser sur l’asphalte comme si on était aux commandes d’un vaisseau spatial. D’ailleurs, le léger sifflement du moteur électrique renforce cette impression.

Aussi, quand j’accélère promptement, le feeling est génial. Avec un moteur à essence, on rétrograde, le moteur s’emballe, ça fait du bruit, c’est énervant. Avec l’électrique, rien de tout cela, juste le « feeling » du vaisseau spatial et le paysage qui défile. Ça fait très moderne. On a l’impression d’être dans un autre siècle !

L’autre point peut vous sembler banal, mais le fait que la batterie se régénère lorsqu’on freine à un feu rouge ou à un arrêt change pour moi complètement la donne. Avant, pour aller à l’épicerie de mon village, les cinq arrêts que je devais faire me tapaient sur les nerfs. J’avais l’impression de gaspiller de l’essence et d’user inutilement mes freins. Maintenant, c’est un plaisir, car lorsque la voiture freine (sans solliciter les freins, car c’est le moteur qui devient une dynamo), je vois sur mon tableau de bord le nombre de kW qui retourne dans la batterie. Jouissif…

Enfin, c’est drôle à dire, mais réaliser semaine après semaine que cette technologie fonctionne super bien ne cesse de m’émerveiller. Chaque matin, j’appuie sur « Start » et tout s’allume. Pas d’entretien, pas d’essence, pas de pollution. C’est presque miraculeux.

En fait, j’ai l’impression d’être le privilégié qui vit quelque chose que plein de gens ne vivent pas encore. Mais tout en sachant que ce n’est qu’une question de temps.

D’ici quelques années, des milliers de personnes vont découvrir ce que je vis actuellement.

Je me sens comme le gars qui a vu un super film en primeur et qui dit : « Attaboy, le monde ! Vous allez tripper, ça sera pas long ! » Voilà, c’était mon humble bilan. Vive la voiture électrique et vive le Québec hydroélectrique, terre de prédilection pour cette nouvelle technologie.

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