FLASHES

Ça fait jaser

Ces personnalités font parler d’elles pour le meilleur ou pour le pire. Tour d’horizon des nouvelles d’ici ou d’ailleurs qui animeront les conversations autour de la machine à café.

Les Chevaliers d’Émeraude

Anne Robillard échappe à une poursuite de 5 millions

L’auteure à succès Anne Robillard n’aura pas à payer 5 millions à l’éditeur de ses Chevaliers d’Émeraude, vient de trancher la justice.

La décision révèle pour la première fois que Mme Robillard a vendu au moins 1,3 million d’exemplaires des 12 tomes de cette série à succès, ce qui fait d’elle l’un des auteurs québécois les plus lus. Elle aurait tiré plus de 2,3 millions de dollars de ces ventes.

Sur son site internet, elle revendique 5 millions d’exemplaires vendus pour ses 70 romans.

Anne Robillard et les Éditions de Mortagne étaient en guerre depuis plusieurs années quant à la façon dont était gérée la publication des Chevaliers d’Émeraude, une série historico-fantastique très appréciée des adolescents. Elle a elle-même édité ses livres suivants.

Devant la justice, Mme Robillard reprochait à la maison d’édition d’avoir facilité la liquidation de milliers d’exemplaires de ses livres chez Dollarama. L’entreprise accusait son auteure de la diffamer sur Facebook et d’avoir bloqué des tentatives de traduction de ses propres livres.

La semaine dernière, la juge Hélène Langlois de la Cour supérieure a condamné Mme Robillard à verser 15 000 $ aux Éditions de Mortagne pour les avoir diffamées, mais elle a rejeté les autres demandes de l’entreprise, qui exigeait 5 millions en revenus perdus.

Vendre 10 000 exemplaires abîmés 0,10 $ chacun à une entreprise de distribution qui allait les écouler à 2 $ chez Dollarama « ne contrevient pas aux contrats d’édition », a tranché le magistrat.

Mise au courant de cette décision, Anne Robillard avait publié trois messages sur sa page Facebook où elle dénonçait cette décision. « Un éditeur qui respecte ses auteurs ne met pas leurs livres en solde tandis qu’ils sont encore en vente dans les librairies », avait-elle notamment écrit. Un geste « inacceptable », ajoutait-elle.

« Ces propos délibérés sont diffamatoires », a écrit la juge Langlois.

Réclamation « abusive »

Mais quand les Éditions de Mortagne en rajoutent en demandant 5 millions de l’auteure pour avoir fait dérailler la vente des droits de traduction sur la série aux États-Unis, au Japon et au Canada anglais, ils abusent de leurs droits, a tranché la justice.

Anne Robillard a bien adopté un « comportement intransigeant » sur le mode de sélection du traducteur et sur d’autres points, mais les Éditions de Mortagne ont lancé leur poursuite beaucoup trop tard, a écrit la juge Langlois. Leur réclamation est tellement exagérée qu’elle en est « abusive ».

L’avocate des Éditions de Mortagne, Christine Jutras, n’a pas voulu commenter le dossier, étant donné qu’un appel est toujours possible. L’avocat d’Anne Robillard, Mathieu Renaud, n’a pas rappelé La Presse.

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Rien ne va plus chez les Moix

Depuis la parution de son livre Orléans, dans lequel Yann Moix affirme avoir subi des violences de la part de son père, la famille de l’écrivain et polémiste ne cesse de s’entredéchirer. D’abord son père, José Moix, a nié les faits plusieurs fois publiquement. Dimanche, c’était au tour de son frère Alexandre, lui aussi écrivain, de publier une lettre dans Le Parisien, intitulée « Mon frère, ce bourreau ». Alexandre affirme que c’est plutôt Yann, son aîné de quatre ans, qui lui a fait subir des sévices pendant toute son enfance – dont une tentative de défenestration. Hier, coup de théâtre, encore par médias interposés : à la suite d’un texte de L’Express révélant que Yann Moix a publié des dessins antisémites à la fin des années 80, ce dernier répond en accusant son frère de l’avoir dénoncé. « Il a toujours tout raté, a toujours souhaité être moi », écrit-il, ajoutant plus loin : « Aujourd’hui, il tente même de me voler mes raclées ! Il n’a jamais réussi à trouver sa voie. Ce qui le rend aigri et méchant. Avec ces dessins qui sortent aujourd’hui, il tire son ultime cartouche. » Prochain épisode aujourd’hui. — Josée Lapointe, La Presse

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Une œuvre murale de Banksy disparaît...

La célèbre œuvre murale évoquant le Brexit que l’artiste graffiteur britannique Banksy a réalisée, en mai 2017, sur la façade d’une maison de la ville côtière de Douvres, en Angleterre, située près du terminal du traversier faisant la liaison avec la France, a été subitement recouverte de peinture blanche. C’est ce que les médias anglais ont annoncé en fin de semaine. L’œuvre montrait le drapeau européen avec les 12 étoiles représentant les pays membres du Conseil de l’Europe en 1986, quand le drapeau a été adopté. Banksy avait ajouté un ouvrier en train de détruire une des étoiles, celle du Royaume-Uni, qui s’apprête à quitter l’Union européenne… — Éric Clément, La Presse

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L’hommage du Cirque à Disney lancé au printemps

Le spectacle hommage aux artisans des studios Disney et à ses films d’animation sera lancé le 20 mars prochain, a annoncé hier le Cirque du Soleil, qui vient de mettre ses billets en vente. La nouvelle production du Cirque, dont le nom officiel n’a toujours pas été dévoilé, sera présentée au Walt Disney World Resort, à Orlando, en Floride. « Nous sommes honorés d’être la première entreprise à laquelle Disney confie ses célèbres personnages pour créer quelque chose d’aussi unique », a indiqué le PDG du Cirque Daniel Lamarre, dans un communiqué. Le projet de spectacle mené conjointement avec le groupe Walt Disney Parks and Resorts succède à La Nouba, présenté par le Cirque à Orlando pendant près de 20 ans. Le spectacle créé par le metteur en scène Franco Dragone a été présenté pour la dernière fois le 31 décembre 2017. — Jean Siag, La Presse

Ça fait jaser

Les jumelles de la mode se dissocient de Ton Petit Look

Carolane et Josiane Stratis, les « jumelles de la mode », ont annoncé hier qu’elles se dissociaient d’Oboxmedia et des blogues Ton Petit Look et TPL Moms, qu’elles ont créés il y a respectivement neuf et cinq ans. « On est fatiguées. La vraie raison, c’est ça. On s’est épuisées mentalement à travailler sur les sites de TPL et TPL Moms », a écrit Carolane dans un billet publié sur Ton Petit Look. « On [a] envie de travailler pour nous seules. Ensemble, juste les jumelles », a aussi expliqué Josiane sur Facebook. Les sœurs veulent notamment s’investir davantage dans leur projet Incluses, dont la deuxième collection a été lancée la semaine dernière. — Iris Gagnon-Paradis, La Presse

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