Allergies
Traitements de l’avenir
La Presse
« L’avenir est à la prise en compte de la carte génétique de chacun afin de déterminer un programme personnalisé de prévention et de traitement », indique
, publié chez Édito.« On s’en va vers de la thérapie et du diagnostic plus personnalisés, selon le profil génétique de chacun, confirme D
Assia Hassaine, membre de l’Association des allergologues et immunologues du Québec. On pourra dire à des parents : Si j’étais vous, je ferais commencer une immunothérapie à votre fils, parce qu’il a de bonnes chances de développer de l’asthme, à cause de sa signature génétique. »Actuellement, dans les extraits utilisés en désensibilisation, « tous les composants de l’allergène sont présents », note
C’est-à-dire non seulement les protéines directement responsables de la réaction, mais aussi les autres protéines, sucres, lipides, etc., qui nuisent parfois au traitement.L’utilisation de petites parties des protéines responsables des réactions allergiques, les peptides, est une méthode en développement. « Celles-ci peuvent être reconnues par le système immunitaire comme si elles étaient l’allergène et induire la protection, mais sans entraîner de réaction allergique », précise
. « Il y a aussi de la recherche qui se fait du côté des allergoïdes, qui sont des peptides modifiés, encore une fois pour tromper le système immunitaire », ajoute la D Hassaine.Administrer l’ADN la codant au lieu de la protéine allergisante est une autre piste de traitement. « Dans ce système, on utilise la machinerie de fabrication de la protéine de la personne pour synthétiser l’allergène à partir de l’ADN, c’est-à-dire l’information génétique nécessaire, injectée en intramusculaire, explique
Cette protéine d’allergène, fabriquée alors par la personne elle-même, induirait la réponse immunitaire protectrice. »