« Je serai prêt »

— Max Pacioretty

Max Pacioretty n’a pas l’habitude des débuts de saison sur les chapeaux de roues. L’an dernier, il avait été limité à un petit point à ses quatre premiers matchs.

En 2013-2014, il avait mis 12 matchs à sortir de sa torpeur. Sa fiche : deux buts et deux aides. Mais chaque fois, il a fini par trouver son rythme de croisière et, six mois plus tard, il concluait la saison comme premier compteur de son équipe.

Cette année, on pourrait lui pardonner un départ plus lent, puisqu’il disputait hier son premier match préparatoire, à six jours du début de la saison. Il accuse donc une dizaine de jours de retard sur ses coéquipiers. Mais qu’à cela ne tienne, le nouveau capitaine du CH entend être prêt à temps.

« J’étais proche, a-t-il estimé, après la défaite de 5-2 face aux Sénateurs d’Ottawa. Mon synchronisme n’était pas au point. Mais tu ne peux pas répéter tous les jeux à l’entraînement. Le jeu ne se déroulait pas à cette vitesse à l’entraînement. Mais je vais m’habituer et je serai prêt. »

UNE ORTHÈSE À APPRIVOISER

Cette rencontre avait aussi pour but de permettre au numéro 67 d’apprivoiser la toute nouvelle orthèse qu’il porte au genou gauche. Il en porte une pour la première fois de sa vie.

« Au début, j’ai remarqué que je l’avais, c’était comme difficile de plier le genou. Mais à mesure que le match progressait, je l’oubliais. Ça semble bizarre, mais l’orthèse doit également s’échauffer. Tu la mets, c’est serré un peu au début. Tu penses que tu dois l’ajuster, mais plus tu joues, plus ça devient en symbiose avec ton corps et ça devient plus naturel. »

Tester l’orthèse, mais tester également la solidité de son genou. Ce qu’il a notamment fait quand il a foncé tout droit vers le filet et abouti dans les jambières du gardien Craig Anderson.

« C’était un bon test, avec un gars sur le dos, à pleine vitesse, en essayant de réussir un jeu. Si je devais ressentir de la douleur, ç’aurait été sur ce jeu. Et je me sentais bien. »

On a finalement vu Pacioretty être utilisé à toutes les sauces, comme à ses meilleurs jours. En avantage numérique comme en désavantage. Il a même tenté une de ses montées du côté gauche, une course contre le défenseur Jared Cowen, avant d’y aller d’un bon tir sur Anderson. Et il y a eu le revers de la médaille, comme une perte de rondelle qui a mené au premier but des visiteurs. Un peu normal quand il s’est écoulé près de cinq mois depuis votre dernier match.

DERRIÈRE LES AUTRES

Pacioretty a terminé sa soirée avec une passe, amassée sur le but de Nathan Beaulieu, à la toute fin d’un avantage numérique. « Probablement la passe la plus facile de ma carrière », a-t-il analysé.

Michel Therrien, lui, était simplement content de revoir son grand ailier gauche sur pied.

« L’important pour lui, c’était de jouer ce soir, a dit l’entraîneur-chef. Les gars sont là depuis le premier jour, leur forme est meilleure. Il ne fait que commencer. Mais c’est bon de le revoir. »

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