On peut chanter dans une chorale, on peut chanter seul(e) en préparant le repas, ou encore en auto, avec ses enfants. Peu importe les circonstances, le choix de la chanson ou l’ampleur du talent, le chant a un avantage sans équivoque : il favorise la respiration diaphragmatique, qui est associée à la réduction du stress. « Chanter, ça diminue d’à peu près 60 % les hormones de stress, explique Sonia Lupien, directrice du Centre d’études sur le stress humain de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. C’est fabuleux ! » Des études ont mis en lumière plusieurs bienfaits associés au chant, tant sur le plan de la santé physique, psychologique que spirituelle. L’une a même conclu que les avantages du chant choral sur le plan du bien-être et de la respiration surpassaient ceux du yoga… — Catherine Handfield, La Presse

RÉALITÉ

Quand un médecin prescrit de la cortisone par voie orale ou par intraveineuse, c’est parce que le bénéfice attendu est plus grand que les risques, explique la Dre Évelyne Vinet, rhumatologue et professeure adjointe à l’Université McGill. Certes, dit-elle, la prise de la cortisone peut accroître le risque d’infections et d’ostéoporose, de diabète, mais aussi fragiliser la peau, faire monter la pression artérielle et, à long terme, faire engraisser. Mais la cortisone demeure un puissant anti-inflammatoire qui peut, dans certains cas, sauver des vies, rappelle la Dre Évelyne Vinet. « La cortisone, c’est pour quand le feu est pris quelque part, résume-t-elle. Si quelqu’un a une maladie qui menace un organe, on va donner des doses de plus de 20 mg par la bouche pour couper l’inflammation qui serait en train d’endommager l’organe. » Souvent, dit-elle, on administre de la cortisone de façon temporaire, en attendant que le médicament qui traite la maladie fonctionne. — Catherine Handfield, La Presse