Prendre l’air avec…

Marie-Annick Boisvert

Diplômée en sociologie et en relations publiques, Marie-Annick Boisvert a fondé sa propre entreprise, Marianik, en 2000. Après avoir navigué dans l’événementiel, puis dans les médias sociaux, elle est retournée à ses premières amours, les relations publiques, et mène parallèlement un blogue où elle publie les nouvelles qui attirent son attention. Rencontre avec une fille à l’énergie communicative !

BOUGER, C’EST…

Essentiel, nécessaire, ça fait du bien ! C’est toujours difficile de se motiver, mais une fois qu’on le fait, c’est le bonheur !

VOTRE SPORT DE PRÉDILECTION ?

Quand j’étais jeune, mes parents m’ont inscrite à plein de cours. J’ai fait du hockey sur gazon, de la gymnastique, du volley, du basket… Mais c’est vraiment le tennis qui a perduré. J’ai commencé à jouer quand j’avais 9 ans, jusqu’à mes 16 ans, puis j’ai recommencé aux alentours de 26 ans et je n’ai jamais arrêté depuis. C’est vraiment un beau sport et j’espère le pratiquer encore longtemps. J’aime la stratégie de bien placer les coups et le défoulement que ça procure de frapper sur la balle. J’aime aussi le côté social du sport. Depuis six ou sept ans, j’ai la même partenaire, Virginie Coossa, et on joue deux à trois fois par semaine. On a vraiment du plaisir ensemble. C’est ça, le secret !

DEHORS OU À L’INTÉRIEUR ?

C’est sûr que de jouer au tennis dehors, une chaude soirée d’été, c’est presque jouissif ! Par contre, comme le temps est souvent imprévisible, je réserve toujours une place à l’intérieur pour être certaine de pouvoir jouer. Je suis frustrée si je commence à jouer et qu’il se met à pleuvoir !

EN SILENCE OU EN MUSIQUE ?

Au tennis, c’est en silence ! Mais quand je courais à l’époque, j’apportais toujours mon Walkman (rires).

ENFANT, VOUS ALLIEZ DEHORS VOLONTIERS OU VOS PARENTS DEVAIENT VOUS FORCER ?

Ils devaient zéro me forcer ! J’étais du genre à partir toute la journée et seulement revenir pour le dîner et le souper. Je n’arrêtais pas !

À L’ÉCOLE, AU BALLON CHASSEUR, VOUS ÉTIEZ CHOISIE…

J’étais la première fille à être choisie, et toujours la chef d’équipe. Il faut dire que j’étais assez grande et que j’avais de bonnes aptitudes, alors c’était plus facile d’aimer les sports et d’avoir confiance en mes moyens.

ON VOUS PAYERAIT POUR PRATIQUER CE SPORT, ET ENCORE…

Je n’aime pas les sports où on doit tomber pour apprendre. Comme le kite surf, pour moi, il y a trop d’information : le vent, l’eau, la voile… En fait, je n’aime pas les sports où mes pieds ne sont pas sur le sol, comme les sports d’eau, ou de glisse, comme le ski. J’ai besoin d’avoir les deux pieds sur terre !

VOTRE TRUC POUR RESTER ZEN ?

Prendre du temps pour soi. Dans la quarantaine, le niveau d’énergie baisse. Je me suis demandé quoi faire et, dans le fond, il faut travailler ce sur quoi tu as du contrôle, comme l’alimentation. Récemment, j’ai apporté plusieurs changements dans mes habitudes alimentaires ; je mange davantage de légumes, de cru, j’ai coupé le pain et le lait. Je vois aussi une nutritionniste, un massothérapeute, un ostéopathe. Bref, je fais tout pour être au meilleur de ma forme et vivre le plus longtemps possible.

UNE SEMAINE SANS SPORT, C’EST…

Ce n’est pas de la torture, mais c’est sûr que ça va me manquer, puisque j’ai tellement de plaisir à jouer. C’est vraiment une priorité pour moi de trouver du temps dans ma semaine pour aller jouer au tennis avec Virginie.

VOTRE ADRESSE SANTÉ OU SPORT ?

J’ai adopté le Midtown pour jouer au tennis ; c’est un cadeau que je me suis offert pour mes 40 ans. L’abonnement est un investissement, mais ça en vaut la peine. Il y a un stationnement intérieur, un restaurant pour aller prendre une bouchée après l’entraînement… C’est parfait !

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.