Les livres de l’année

Romans québécois

Ma vie rouge Kubrick, de Simon Roy

Quoi ? Un mélange entre l’essai et le récit personnel qui se construit autour du film The Shining, classique du cinéma.

Pourquoi ? Parce que c’est un livre qu’on dévore et qui nous dévore… (Chantal Guy)

L’enterrement de la sardine, de Patrice Lessard

Quoi ? Un écrivain québécois se perd dans les méandres de Lisbonne et de son imagination.

Pourquoi ? La ludique et complètement folle trilogie lisboète de Patrice Lessard prend fin avec ce roman à la narration labyrinthique qui sent la sueur et la bière. Jouissif, pourvu qu’on accepte le jeu auquel cet auteur inclassable nous convie. (Josée Lapointe)

Nous étions le sel de la mer, de Roxanne Bouchard

Quoi ? Un hommage à la Gaspésie en forme de quêtes : quête de vérité, de parents biologiques, d’un meurtrier, d’amour, de poissons…

Pourquoi ? Pour le rythme et la « sonorité » du texte, les personnages trentenaires ou cinquantenaires, « de souche » ou « émigrés », menteurs ou… menteurs. Et pour la pêche en haute mer. (Marie-Christine Blais)

L’angoisse du poisson rouge, de Mélissa Verreault

Quoi ? Destins croisés d’une jeune Montréalaise trentenaire un peu perdue et d’un rescapé de la Seconde Guerre mondiale.

Pourquoi ? Un roman imparfait mais qui a du souffle, aussi généreux qu’ambitieux, qui nous transporte avec agilité du Montréal d’aujourd’hui à l’Italie d’hier. Parce qu’il faut parfois sortir de soi pour trouver son équilibre. (J.L.)

Aux jardins des acacias, de Marie-Claire Blais

Quoi ? Septième titre de la fresque romanesque commencée depuis Soifs, et qui se déroule dans une île fictive, en suivant le destin de plusieurs personnages.

Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de l’un de nos romans favoris du projet titanesque de Marie-Claire Blais, monument de la littérature québécoise. (C.G.)

Jonas de mémoire, d’Anne Élaine Cliche

Quoi ? C’est l’histoire de Jonas hors de la baleine. Une histoire incertaine, à refaire. Une histoire de beauté, malgré la folie, malgré l’oubli.

Pourquoi ? Si on aime les mots, on adoptera rapidement Jonas. Anne Élaine Cliche possède une écriture unique, le sens du rythme et de la métaphore. Avec ses personnages forts et sa poésie, Jonas de mémoire est un trésor d’originalité. (Mario Cloutier)

Le feu de mon père, de Michael Delisle

Quoi ? Le récit de la relation trouble entre le narrateur et son père, un homme à la fois criminel et religieux.

Pourquoi ? Parce que la plume de Michael Delisle, qu’on aime déjà, n’a jamais été aussi précise et troublante. (C.G.)

Le silence du banlieusard, de Hugo Léger

Quoi ? Qu’est-il arrivé à Luc, banlieusard sans histoire disparu sans laisser de trace ?

Pourquoi ? Mystère, humour noir et observations sociologiques se côtoient dans ce roman à la structure déconstruite, où la banlieue faite de silence et d’asphalte est un des personnages principaux. (J.L.)

Les variations Burroughs, de Sylvie Nicolas

Quoi ? Récit ou roman ? L’auteure se souvient de son enfance, d’un amour mal terminé. Elle s’évade vers William Burroughs et revient à la filiation.

Pourquoi ? On aime ce livre pour l’amour : celui de la vie, des humains, des mots, de la tristesse aussi. La sensibilité de l’auteure se nourrit d’instants d’éternité puisés tout au fond des moindres soubresauts de l’âme. (M.C.)

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