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COUCHES DE BASE ET INTERMÉDIAIRE

Les deux premières couches, de base et intermédiaire, doivent être ajustées au corps, laisser circuler l’air et être adaptées à l’intensité de l’effort du coureur. Étant donné leur prix élevé et les nombreuses possibilités offertes sur le marché, les conseils d’un spécialiste sont recommandés pour s’assurer d’acheter un vêtement adéquat.

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Bon équipement, bonne course

La course hivernale gagne en popularité. Pour que ce soit agréable, choisir des vêtements et accessoires appropriés est primordial. Survol des essentiels pour un sport d’hiver en vogue.

Selon le coureur Pierre Léveillé, qui a participé aux Jeux olympiques de 1984, l’une des règles les plus importantes concernant la tenue d’un coureur hivernal consiste avant tout à éviter le coton. « Le coton absorbe l’eau, garde l’humidité et frotte sur le corps. On est beaucoup plus à l’aise avec des vêtements de laine mérinos, une fibre naturelle performante, ou de fibres synthétiques », explique M. Léveillé, aujourd’hui entraîneur et propriétaire de la boutique Endurance. On préfère un habillement en trois couches : base, intermédiaire et coquille.

Comment savoir si l’on est trop habillé ? « Une fois à l’extérieur, si le coureur n’a pas froid avant de commencer son entraînement, c’est que son vêtement n’est pas adapté à la température du moment. Inévitablement, à l’effort, il aura trop chaud. »

Quelqu’un qui s’initie à la course et qui désire s’équiper de la tête aux pieds en période hivernale doit prévoir un budget d’environ 500 $.

Boutique Endurance

6579, rue Saint-Denis, Montréal

http://www.boutiqueendurance.ca/

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BIEN CHAUSSÉ

Pour les chaussures, le marathonien suggère trois options : des souliers à crampons, des chaussures en Gore-Tex (une membrane imperméable et coupe-vent), ou encore des chaussures quatre saisons et ventilées, qui nécessitent de bonnes chaussettes. Des crampons amovibles peuvent être nécessaires lorsque les surfaces sont très glacées. « Crampons ou pas, c’est vraiment une question de choix personnel », dit Pierre Léveillé. Les chaussettes de laine mérinos avec coussinets sont à privilégier.

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MAINS ET TÊTE

Pour les mains et la tête, il vaut mieux se garder quelques options. On peut commencer la course avec des gants que l’on recouvre de mitaines, une tuque et une cagoule, que l’on porte en combinaison. À l’effort, quand la chaleur corporelle prend le dessus sur le froid, le coureur peut retirer une couche. Il existe également des gants convertibles, avec couvre-doigts pour protéger du vent.

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SÉCURITÉ SUR LA ROUTE

« Il faut rappeler que l’on doit courir face aux véhicules et non pas l’inverse », insiste M. Léveillé. Et même si la plupart des vêtements de course à pied ont des bandes réfléchissantes, il importe de se munir d’un élément clignotant pour attirer l’attention des automobilistes. En hiver, comme la période de clarté est raccourcie, le coureur doit s’assurer qu’il est bien visible en tout temps.

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MANTEAU TROIS SAISONS

M. Léveillé recommande de prendre un manteau coupe-vent le plus léger possible et de plutôt travailler avec les couches inférieures : « Une coquille trop épaisse et plus isolante ne sera utile que durant quelques semaines dans l’année, alors que si le coureur opte pour une coquille légère qui coupe bien le vent, il pourra l’utiliser au moins trois saisons, pourvu qu’il porte des couches de base et intermédiaire bien adaptées au climat. C’est un meilleur investissement. »

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