ÉTATS-UNIS

« Le prince Andrew n’a, à cette date, apporté aucune coopération. »

Le procureur de New York Geoffrey Berman a révélé lundi que, après s’être dit disposé à coopérer, le prince Andrew n’avait toujours pas participé à l’enquête sur le défunt financier américain Jeffrey Epstein, accusé de trafic de mineures. Son bureau et la police fédérale américaine (FBI) ont demandé au fils de la reine Élisabeth II de témoigner sur ses relations avec M. Epstein, mais n’ont pas encore obtenu de réponse. (AFP)

Conflit israélo-palestinien

Trump optimiste à la veille de la présentation de son plan de paix

Donald Trump a affiché son optimisme lundi en recevant son « ami » Benyamin Nétanyahou, assurant que son plan de paix qu’il présentera mardi avec le premier ministre israélien avait bien « une chance » d’aboutir malgré l’opposition catégorique des Palestiniens. « Nous allons parler de la paix au Moyen-Orient », a déclaré le président des États-Unis avant d’entrer dans le bureau Ovale avec le chef du gouvernement israélien. Après de nombreux reports, il a confirmé qu’il dévoilerait mardi à midi (17 h GMT) ce plan déjà jugé « historique » par Benyamin Nétanyahou. « Je pense qu’il a une chance » de favoriser la paix, « c’est un très bon début », a-t-il plaidé. Il a ajouté espérer obtenir, in fine, le « soutien » des Palestiniens. Le locataire de la Maison-Blanche répète qu’il rêve de réussir là où tous ses prédécesseurs ont échoué. Mais il n’a jamais expliqué jusqu’ici comment il entendait faire revenir à la table des négociations des Palestiniens qui jugent que Washington n’a plus la crédibilité nécessaire pour agir en médiateur après une série de décisions favorables à Israël. — Agence France-Presse 

Afrique 

La France s’inquiète d’un retrait américain du Sahel

La France a appelé lundi les États-Unis à maintenir leur soutien militaire aux efforts antidjihadistes de Paris dans le Sahel, sans toutefois recevoir de garanties de la part de Washington, les discussions devant se poursuivre. « Le soutien américain à nos opérations est d’une importance cruciale et sa réduction limiterait gravement l’efficacité de nos opérations contre les terroristes », a déclaré la ministre française des Armées, Florence Parly, à l’issue d’une rencontre au Pentagone avec le ministre américain de la Défense Mark Esper. « Aucune décision n’a encore été prise », a souligné M. Esper au cours d’une conférence de presse commune avec Mme Parly, évitant soigneusement tout engagement envers Paris. Le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, a récemment prévenu que les États-Unis entendaient réduire leur présence en Afrique, au moment même où Paris et ses partenaires sahéliens viennent d’annoncer des efforts accrus pour tenter de venir à bout de groupes djihadistes dont les attaques se multiplient.

— Agence France-Presse

Belgique 

L’ex-roi Albert reconnaît une fille illégitime 50 ans plus tard

L’ex-roi des Belges Albert II a admis lundi être le père biologique d’une fille née hors mariage il y a plus de 50 ans, à la suite d’un test d’ADN auquel la justice l’a contraint, après plusieurs années de procédure. « Ce soir, c’est clairement un soulagement », a reconnu par la voix de son avocat Delphine Boël, dont l’histoire défraye la chronique depuis de nombreuses années en Belgique. Cette artiste belge plasticienne de 51 ans affirme être née de la longue liaison qu’a eue dans les années 1960 et 1970 sa mère, Sibylle de Sélys Longchamps, avec Albert, alors prince héritier, marié depuis 1959 à Paola Ruffo di Calabria. L’ex-roi (85 ans), qui a régné de 1993 à 2013, avait toujours nié jusqu’à présent cette paternité. Mais en mai dernier, il avait dû se soumettre à ce test, à la suite d’une décision de la Cour d’appel de Bruxelles. Le résultat de ce test devait rester dans un premier temps confidentiel. — Agence France-Presse 

Moyen-Orient

Le groupe EI dit vouloir lancer une « nouvelle phase » en ciblant Israël

Le groupe ultra-radical État islamique (EI) a affirmé lundi, dans un message audio, vouloir lancer une « nouvelle phase » de son « djihad », en ciblant spécifiquement Israël. 

Cet appel est lancé alors que le président américain Donald Trump reçoit mardi son « ami » le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avant de présenter un plan de paix régional jugé « historique » par Israël, mais rejeté par avance avec force par les Palestiniens.

Le nouveau chef de l’EI, Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi, est « déterminé » à entamer une « nouvelle phase qui n’est autre que de combattre les Juifs et de rendre ce qu’ils ont volé aux musulmans », a affirmé le porte-parole de l’EI, Abou Hamza El Qourachi, dans ce message de 37 minutes diffusé sur l’application Telegram.

« Les yeux des soldats du califat, où qu’ils se trouvent, sont toujours [rivés] sur Jérusalem », a-t-il ajouté.

« Dans les prochains jours, si Dieu le veut, vous verrez […] ce qui vous fera oublier les horreurs » du passé, a encore déclaré Abou Hamza El Qourachi, en allusion à une éventuelle attaque.

L’AFP n’a pas pu immédiatement authentifier le message, mais l’enregistrement a été diffusé sur les organes de propagande habituels du groupe sur les réseaux sociaux.

Avant sa défaite territoriale en mars 2019, l’organisation djihadiste avait administré un vaste « califat » autoproclamé à cheval sur la Syrie et l’Irak, qui a compté jusqu’à sept millions d’habitants.

Sous l’effet d’opérations militaires combinées des forces syriennes et irakiennes soutenues par leurs alliés respectifs, ce vaste territoire s’est réduit comme peau de chagrin avant d’être rayé de la carte.

Plan de paix américain

Mais l’EI a préservé en Syrie et en Irak une présence non négligeable autour de l’Euphrate et dans le désert attenant.

Le groupe possède également plusieurs branches en Afrique et en Asie, qui mènent toujours des attaques meurtrières.

Il est notamment présent dans la péninsule égyptienne du Sinaï, frontalière d’Israël et que l’État hébreu avait occupée pendant 15 ans après la guerre israélo-arabe de 1967.

Lundi, le porte-parole de l’EI a fustigé le « plan de Trump » sur la paix au Proche-Orient. « Aux musulmans de Palestine et du monde entier […], soyez l’ogive de la lutte contre les Juifs », a-t-il déclaré dans son message.

Il a exhorté les combattants de l’EI, en particulier ceux de Syrie et du Sinaï, à transformer les colonies juives en « terrain d’essai » pour leurs armes et « roquettes chimiques ».

Quelque 600 000 colons israéliens vivent actuellement dans les colonies à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée, auprès d’environ trois millions de Palestiniens.

— Agence France-Presse 

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