Hôtels Montréalais

Pour les visiteurs ou simplement pour les Montréalais qui veulent jouer aux touristes dans leur ville, la métropole regorge d’hôtels de tous les genres. En voici quatre qui ont retenu notre attention. 

Hôtel Renaissance

Vivre Montréal avec style

L’hôtel Renaissance se trouve – lui aussi, dira-t-on – dans le Montréal qui bouge. On sort et on est là, dans ce cœur marchand et artistique qui fait battre la ville.

À l’extérieur, ce sont les boutiques de la rue Sainte-Catherine, le Quartier des spectacles, la Place des Arts, la Maison symphonique et les nouveaux restaurants qui ouvrent leurs portes.

À l’intérieur, c’est comme si l’hôtel de 120 chambres et 22 suites se voulait le prolongement de cet esprit un peu festif, éclectique et raffiné à la fois. On le sent dès qu’on y met les pieds, dès le hall qui évoque Montréal par temps de festivals, surtout avec ses balançoires.

On y trouve aussi des poufs de couleur et des divans de cuir où feuilleter les magazines mis à notre disposition. Le soir venu, une estrade domine la grande salle aux murs couverts de photos et de murales, véritables œuvres d’art, où des DJ viennent mettre de l’ambiance.

Aux étages, on découvre des chambres spacieuses, décorées avec goût, dans un souci minimaliste. Ainsi, le voyageur ne trouvera qu’un seul tiroir pour ranger ses vêtements dans le mobilier en chêne, mais il pourra lire confortablement dans un récamier du XXIe siècle, avec table coulissante pour poser son café. Sur les murs, des œuvres d’artistes locaux – un souci partout dans l’hôtel – ajoutent au décor. Et ne cherchez pas le plafonnier qui éblouit d’un seul clic : des luminaires sont disposés tout autour de la pièce pour ajuster l’ambiance au gré des humeurs.

Les fenêtres gardent à distance la plupart des bruits du centre-ville. Toutefois, les chambres qui donnent sur la ruelle Palace sont plus bruyantes, révélant parfois la vie urbaine nocturne, comme le bruit des bouteilles vides qu’on lance dans les bacs de recyclage et le moteur du camion qui les ramasse aux petites heures. Les dormeurs au sommeil fragile feraient bien de demander une chambre aux étages supérieurs, donnant sur les rues Robert-Bourassa ou Cathcart.

Côté confort, toutefois, rien pour perturber le sommeil : literie impeccable, oreillers en quantité suffisante pour se lover, couette chaude et lit douillet.

Se voulant à l’image du Montréal dynamique, l’hôtel ouvert il y a moins d’un an innove : ainsi, il dispose d’une loge – le Loft – au Centre Bell où les clients peuvent assister aux matchs du Canadien, une loge décorée à l’image de l’établissement, avec, même, les fameuses balançoires du hall.

Parmi les petits plus, une terrasse sur le toit, au 12e étage, des chaises Acapulco, un bar et une piscine peu profonde en inox en été. Sans compter un service personnalisé à dimension humaine, où le personnel suggère une liste d’activités sans qu’on ait à le demander.

Voilà un coup de cœur pour vivre le Montréal des festivals, des boutiques, des spectacles et de l’animation de la Sainte-Catherine.

Notre verdict

Prix payé pour une nuitée :  241,58 $ (taxes incluses) pour une chambre avec très grand lit en occupation simple.

Situation :  Près de la rue Sainte-Catherine, au centre-ville (près du métro McGill)

Services :  Restaurant asiatique (East) adjacent au hall, terrasse, piscine, centre d’entraînement, service de voiturier (35 $ par jour). Dans les chambres : cafetière, minibar et wifi gratuit

On aime :  La décoration très réussie, l’emplacement central.

On aime moins :  Le prix exorbitant du petit-déjeuner. Trente dollars pour un buffet banal…

Un endroit à recommander pour :  Les voyageurs qui veulent être au cœur de l’action, les amateurs de design et d’art

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