À L’AGENDA
Yoga silencieux au bassin Peel
La Presse
La tournée estivale « Tout le monde yoga » culminera le 19 septembre avec un grand rassemblement : une séance de yoga silencieux.
Au coucher du soleil, 300 personnes se réuniront au bassin Peel pour une classe de yoga Vinyasa pilotée par le professeur Andrew Bathory. Ce cours aura lieu dans le silence le plus complet… du moins pour l’observateur extérieur. En réalité, les participants entendront les consignes directement dans leurs oreilles, grâce à la paire d’écouteurs sans fil dont ils seront munis.
Les participants pourront ajuster la voix du professeur ainsi que le volume de la musique conformément à leurs préférences. Les écouteurs diffuseront également des lumières fluorescentes, dont la couleur sera choisie par les participants eux-mêmes.
Chacun vivra donc une expérience personnalisée, mais en communion avec des centaines de personnes à la fois. « Quand la classe va commencer, le silence va régner, mais tout se passera à l’intérieur des écouteurs et des individus », souligne Sophie Lymburner, fondatrice de YogaTribes, l’organisation qui chapeaute l’événement.
« Le yoga silencieux permet de rentrer à l’intérieur de soi, de se reconnecter avec soi, mais tout en le faisant avec les autres. »
— Sophie Lymburner, fondatrice de YogaTribes
Faire connaître l’importance de sortir de nos maisons pour pratiquer le yoga en groupe fait d’ailleurs partie de la mission de YogaTribes, qui vise la démocratisation de ce sport. « Avec le yoga silencieux, il y a vraiment un effet d’entraînement social, où on vit tous ensemble la même expérience », estime Sophie Lymburner.
Selon la fondatrice de YogaTribes, c’est la première fois que ce type de yoga immersif sera testé chez nous. La technologie utilisée, baptisée « Sound Off Experience », fonctionne au moyen d’ondes radio et a été mise au point par une entreprise de New York.
Même s’il s’agit du dernier événement de la tournée estivale Tout le monde yoga, d’autres cours, formations et ateliers sont à prévoir au cours de l’année.
Quant au cours du 19 septembre, il reste encore quelques places, mais le rôle de spectateur risque d’être intéressant aussi. « Avec le jeu de lumières, la splendeur du lieu et le coucher du soleil, ça va être une expérience extrasensorielle », conclut Sophie Lymburner.