Sur la table de travail de…

Catherine Lepage

Un créateur nous ouvre les portes de son espace de travail

Créatrice d’images, directrice artistique, Catherine Lepage est l’auteure de trois livres illustrés. Son plus récent, Zoothérapie (Éditions Somme Toute), parle de notre obsession de la performance en revisitant, à sa façon, quelques clichés de la psycho pop.

— Propos recueillis par Nathalie Collard

SKETCHBOOK

« Dans mes cahiers, je note des idées de livres, j’essaie des styles. J’ai un cahier pour les projets de mon studio de design Ping Pong Ping [fondé avec son chum Simon Rivest]. J’ai aussi un petit format que je traîne dans ma sacoche. Des fois, je revisite des choses que j’avais jetées ou laissées dormir. »

POT À CRAYONS

« J’aime changer de style, il faut que j’évolue. Je suis toujours en train d’explorer, rechercher des nouvelles techniques. Dans mon pot, les pinceaux cheaps du Quartier chinois côtoient les pinceaux chers. Il y a des crayons de plomb, des feutres qui ne marchent plus, des pinceaux usés… Ma manière de travailler est un peu éclectique. »

LE LIVRE ZOOTHÉRAPIE

« Je ne pensais pas écrire mes propres livres un jour. Ça s’est imposé. Je me suis fait dire que j’avais un talent pour raconter des histoires et j’aime ça. Dans Zoothérapie, j’avais encore envie de parler d’émotions, d’introspection. Je l’ai fait avec des animaux parce que c’est plus léger. Ça contraste avec le questionnement plus profond. »

ENSEMBLE DE VOYAGE

« C’est mon petit paquet de voyage, je me restreins à ça quand je pars en vacances : un petit carnet, quelques crayons, quelques couleurs… Dans mon travail, je suis inspirée par les illustrations des années 40, 50, 60… À l’époque, on utilisait des techniques plus rudimentaires, on était créatif avec peu de moyens. »

À L’EXTÉRIEUR DE LA TABLE

UNE TASSE

« Quand je travaille à l’atelier, j’ai besoin d’un deuxième souffle l’après-midi. C’est devenu un rituel, on sort prendre un café chez Union. Notre employé préféré, c’est Sébastien. Même plus besoin de lui dire ce qu’on veut. On a développé une relation, il est même venu nous visiter à l’atelier. »

DESSINS

« Quand j’expérimente et je trouve que j’ai touché à quelque chose d’intéressant, j’affiche le dessin au mur, comme pour m’influencer moi-même [rires] ou encore, pour mijoter des projets futurs. Ce mur, c’est mon petit département “recherche et développement”. »

Sur la table de Lorraine Pintal

Pot à crayons

« J’aime changer de style, il faut que j’évolue. Je suis toujours en train d’explorer, de rechercher de nouvelles techniques. Dans mon pot, les pinceaux cheaps du Quartier chinois côtoient les pinceaux chers. Il y a des crayons de plomb, des feutres qui ne marchent plus, des pinceaux usés… Ma manière de travailler est un peu éclectique. »

Sur la table de Lorraine Pintal

Carnet à croquis

« Dans mes cahiers, je note des idées de livres, j’essaie des styles. J’ai un cahier pour les projets de mon studio de design Ping Pong Ping [fondé avec son chum Simon Rivest]. J’ai aussi un petit format que je traîne dans ma sacoche. Des fois, je revisite des choses que j’avais jetées ou laissées dormir. »

Sur la table de Lorraine Pintal

Le livre Zoothérapie

« Je ne pensais pas écrire mes propres livres un jour. Ça s’est imposé. Je me suis fait dire que j’avais un talent pour raconter des histoires et j’aime ça. Dans Zoothérapie, j’avais encore envie de parler d’émotions, d’introspection. Je l’ai fait avec des animaux parce que c’est plus léger. Ça contraste avec le questionnement plus profond. »

Sur la table de Lorraine Pintal

Ensemble de voyage

« C’est mon petit paquet de voyage, je me restreins à ça quand je pars en vacances : un petit carnet, quelques crayons, quelques couleurs… Dans mon travail, je suis inspirée par les illustrations des années 40, 50, 60… À l’époque, on utilisait des techniques plus rudimentaires, on était créatif avec peu de moyens. »

Sur la table de travail de Claudia Larochelle

Applique de Saint-Jean Baptiste

« Cette applique de Saint-Jean Baptiste est un peu l’âme de la maison, qui date de 1915-1920. L’ancien propriétaire nous a dit : “Moi, si j’étais vous, je n’y toucherais pas.” Comme je suis très superstitieuse, je n’y ai pas touché, je ne l’ai même pas époussetée. Elle veille sur nous. »

Sur la table de travail de Catherine Lepage

À l’extérieur de la table

Propos recueillis par Nathalie Collard

Une tasse

« Quand je travaille à l’atelier, j’ai besoin d’un deuxième souffle l’après-midi. C’est devenu un rituel, on sort prendre un café chez Union. Notre employé préféré, c’est Sébastien. Même plus besoin de lui dire ce qu’on veut. On a développé une relation, il est même venu nous visiter à l’atelier. »

Dessins

« Quand j’expérimente et que je trouve que j’ai touché à quelque chose d’intéressant, j’affiche le dessin au mur, comme pour m’influencer moi-même [rires] ou encore pour mijoter des projets futurs. Ce mur, c’est mon petit département “recherche et développement”. »

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