Le quiz viticole

Avez-vous suivi l’actualité viticole cet été ?

Le monde des alcools n’a pas pris de vacances cet été. Il a été marqué par des transactions majeures et des évènements climatiques hors du commun. Voici cinq questions et autant de suggestions pour se mettre à jour.

Les vins de la semaine

Vins d’été

La saison a été chaude et qui sait, elle le sera peut-être encore. Loin de moi l’idée de recommander du vin pour vous soulager de la canicule, mais lorsqu’il fait chaud et qu’on a quand même envie d’un verre, on se tourne vers des vins plus légers et plus digestes. En voici trois au profil recherché, qui vont aussi à merveille avec une cuisine estivale, simple, légère et toute en fraîcheur.

Comme en Grèce !

« Ktima », en grec, signifie domaine. Biblia Chora est donc le nom du domaine, et Pangeon est la région où il se trouve dans le nord du pays, en Macédoine, à l’est de Thessalonique. Au pied du massif montagneux de Pangée, le vignoble, qui comprend des cépages grecs et français, est cultivé en bio. Assyrtiko et sauvignon blanc composent cette cuvée. Très aromatique, elle offre un nez intense aux accents de sureau, de pamplemousse, de pêche dure et d’herbes. Très sec, avec une impression minérale, caillouteuse, qui sous-tend les saveurs bouche, beaucoup de fraîcheur et une pointe saline en finale. Comme tant de bons vins blancs grecs, il appelle la nourriture : fruits de mer et poissons grillés ou en tempura, ceviche, légumes verts sautés arrosés d’huile d’olive et de citron.

Ktima Biblia Chora Assyrtico 2020, 19,60 $ (11901138), 13,5 %

Garde : de 2 à 3 ans

Simple et authentique

Le trebbiano n’est pas un cépage blanc très réputé. Mais de nombreux cépages différents portent ce nom, et surtout, toutes sortes de vins en sont issus : de nombreux vins quelconques, mais aussi un des plus grands blancs d’Italie (pour lequel il faudra débourser 10 fois plus que pour celui-ci). Ici, sur cette ferme bio où se côtoient oliviers, vignes, fruits, légumes, céréales et animaux, c’est une expression très épurée du trebbiano qui est proposé. Assurément pas un vin pour amateurs de sensations fortes, il s’ouvre sur un joli nez discret, frais et intrigant : des arômes de poire mûre, une pointe d’orange, mais aussi beaucoup d’herbes et une forte impression minérale, légèrement fumée. Très sec et léger, simple, mais savoureux et rafraîchissant, avec de très légers amers qui ajoutent du tonus, il respire l’authenticité. Idéal pour l’apéro, avec des antipasti en toute simplicité.

Francesco Cirelli Trebbiano d’Abruzzo 2020, 23,35 $ (13750062), 12 %, bio

Garde : à boire

Attention : peut se boire dangereusement vite !

Le gamay est assurément un cépage par excellence pour élaborer des vins de soif. Il peut aussi donner des vins complexes qui évoluent dans le temps, mais ici, c’est son caractère fruité, croquant et pimpant qui est mis de l’avant, et qu’est-ce que c’est réussi ! D’une couleur pâle, presque rose, il s’ouvre sur un nez intense et affriolant, bourré de petits fruits rouges, de jujube à la framboise, avec quelques notes florales et poivrées. La bouche est toute en éclat fruité, gourmande et tonique. Sec, léger, hyper frais et savoureux, il fait preuve d’une immense buvabilité. À déguster rafraîchi, avec une salade de légumes grillés, une tarte à la tomate, du saucisson, un steak tartare.

Marcel Lapierre Raisins Gaulois 2020, 23,35 $ (11459976), 12,5 %

Garde : à boire

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.