Branch c. Arpin

Être prêt à monter sur le ring en un mois d’entraînement à peine, sans jamais avoir mis des gants de boxe auparavant, voilà le défi un peu fou qu’Anaïs Favron, animatrice à Énergie, a lancé à ses collègues Phil Branch et Dominic Arpin. Leur combat amical, au profit de la fondation du Centre Père Sablon, se tiendra lors du gala de boxe La relève qui a du fun, le 7 novembre. On peut même parier en ligne sur notre favori… La Presse a assisté à leurs entraînements respectifs, question d’aiguiller votre choix !

Pourquoi avoir accepté ?

Anaïs a lancé le défi en ondes et j’ai attrapé la balle au bond. Le tout est parti un peu comme une boutade, mais je réalise que ce sport m’était destiné.

Quels sports pratiques-tu en général ?

La course à pied [NDLR : il court des marathons]. Mais la boxe, où il faut savoir être explosif et récupérer le plus vite possible, n’a rien à voir avec la longue distance en course à pied. C’est un rythme totalement différent. Heureusement, j’aime beaucoup m’entraîner et j’ai fait du cross-fit durant des années.

Qui est ton entraîneur et depuis quand as-tu commencé l’entraînement ?

Alain Boisvenu, de Techno-Boxe à Longueuil. J’avais fait un reportage dans son gym lorsque je travaillais à TVA et j’avais adoré son approche. J’ai pensé à lui spontanément et je m’entraîne avec lui depuis un mois et demi.

À quoi ressemble ta routine d’entraînement ?

Je vais m’entraîner en boxe deux fois par semaine, et je complète en pratiquant la course par intervalles le week-end. Disons que j’apprends tout de façon très accélérée !

Tes premières impressions ?

Je suis en train de tomber follement amoureux de la boxe. J’aime l’entraînement, mais aussi tout ce que ce sport nous apprend sur nous dans le ring, la façon d’utiliser la peur, toute la stratégie derrière. C’est beaucoup plus que deux gars qui se tapent sur la gueule ! Il y a aussi quelque chose de très mental : savoir comment gérer la fatigue, la façon de bouger dans le ring et d’éviter les coups… Je vais continuer la boxe après, c’est certain.

Le plus difficile ?

Ma première fois dans le ring, après 30 secondes, j’étais épuisé mort ! Je n’avais aucune idée de ce qu’était un combat de boxe et c’est stressant d’imaginer recevoir, mais aussi donner des coups, car on a le réflexe de ne pas vouloir faire mal à l’autre. Faire des pompes ou frapper dans un sac de sable, c’est une chose, mais être face à l’autre, c’est une tout autre dimension. C’est celui qui sera le plus en forme physiquement, mais aussi mentalement, qui va gagner.

Vas-tu gagner ?

Phil est peut-être plus jeune, mais je suis plus en forme que lui ! Il a devant lui quelqu’un de très compétitif, qui s’entraîne depuis des années et qui a un très bon entraîneur. Impossible qu’il sorte gagnant de ce combat !

Pourquoi avoir accepté ?

J’ai dit oui, et j’ai réfléchi après… C’est un problème que j’ai ! En fait, cela fait des années que je parlais de faire de la boxe, mais il me fallait un objectif précis pour m’y mettre. C’est fait !

Quels sports pratiques-tu en général ?

Tout ce qui se fait avec une planche ! Mais mon expérience en snow et en wakesurf ne me sert absolument à rien jusqu’à maintenant !

Qui est ton entraîneur et depuis quand as-tu commencé l’entraînement ?

Stéphanie Hamel, du Centre HardKnox. Je m’entraîne avec elle depuis la mi-octobre.

À quoi ressemble ta routine d’entraînement ?

Jean-François Gaudreau, au Gym Mansfield, m’a fait un plan d’entraînement complémentaire à la boxe et un plan alimentaire que j’ai commencés au début du mois d’octobre. Au total, je viens au HardKnox de quatre à cinq fois par semaine, plus deux fois au gym.

Tes premières impressions ?

C’est le fun ! Je travaille de 18 h à minuit à la radio et j’ai tellement plus d’énergie qu’avant ! Les premières journées, j’étais vraiment raqué, mais cela se place tranquillement. En quelques semaines, mon corps a déjà changé.

Le plus difficile ?

Continuer à respirer même quand on donne ou reçoit des coups. J’ai fait du sparing pour la première fois la semaine dernière. Manger des coups, c’est tel que tel (je suis de la génération Jackass, quand même !), mais la première fois que j’ai frappé quelqu’un au visage, je me suis excusé ! Dominic, je l’aime beaucoup, mais il va falloir que je le frappe !

Vas-tu gagner ?

C’est sûr ! De toute façon, il est vraiment vieux, je ne sais pas pourquoi il a accepté ! Je vois un peu Dominic comme Brazeau, et moi, je suis Trudeau ! Il va se brûler au premier round, et je vais remonter aux deuxième et troisième rounds. Et si je lui fais trop mal, je peux toujours le remplacer au show du matin !

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.