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Desjardins dans un Fonds Transatlantique de 120 millions pour les PME

La première tranche du « Fonds Transatlantique » de capital d’investissements en PME, au montant de 120 millions, a été lancée hier soir à l’ambassade de France à Ottawa. Les principaux partenaires de ce fonds incluent le Mouvement Desjardins, par l’entremise de ses filiales Desjardins Capital et Capital régional et coopératif Desjardins (CRCD), ainsi que la société française Siparex de capital pour les PME. Y sont aussi associées la société d’État fédérale Exportation et Développement Canada (EDC) et la société Bpi France, spécialisée en capital-investissement pour PME. Selon Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, le Fonds Transatlantique a été créé « afin d’appuyer le développement et la croissance de nos entreprises en Europe dans un marché estimé à plus d’un demi-milliard de consommateurs ». — Martin Vallières, La Presse

Un outil pour optimiser les chantiers

L’innovation

K-Ops, un logiciel pour la gestion des opérations des chantiers de construction, qui permet notamment aux travailleurs sur les chantiers d’échanger rapidement des informations avec les gestionnaires du projet.

Qui ?

Hugo Brizard et Samuel Godbout, deux ingénieurs informatiques, ont développé le concept original après avoir été mis à pied par SNC-Lavalin, dans le cadre d’une restructuration. Ils se sont adjoint deux partenaires qui connaissent bien le domaine de la construction, Simon Gould et Guillaume Houle, et ont fondé leur entreprise, Pharonyx Technologies.

« En gros, on gère les problèmes, et un chantier, c’est juste des problèmes. » 

— Hugo Brizard, président et cofondateur de Pharonyx Technologies

Le produit

K-Ops se distingue d’autres logiciels de gestion de projet par son volet « terrain », selon M. Brizard : « 90 % des outils sont développés pour les bureaux de projet, mais 90 % des dollars sont dépensés sur le chantier. »

Les travailleurs de chantier peuvent utiliser un téléphone intelligent ou une tablette pour se connecter au système.

K-Ops permet par exemple de s’assurer que tout le monde travaille avec la dernière version des plans.

Le logiciel permet aussi d’éviter l’éparpillement de l’information, qui est actuellement partagée entre des appels téléphoniques, des messages textes, des courriels, etc.

Cette centralisation de l’information permet par exemple de retrouver facilement des renseignements qui, autrement, pourraient exiger qu’on entre en contact avec un électricien qui a quitté le chantier depuis plus d’un an, décrit M. Brizard.

Un travailleur qui se trouve à court de peinture, illustre aussi M. Brizard, peut rapidement demander l’autorisation d’en utiliser une autre déjà à sa disposition.

Dans l’avenir

K-Ops a officiellement été lancé le 30 avril dernier. Pharonyx est sur le point de signer une entente avec un premier client payant. L’entreprise continue aussi de développer son logiciel.

« Ça doit être très simple à utiliser, parce que la résistance aux outils technologiques dans cette industrie est très forte. »

Elle cherchera aussi, évidemment, à recruter d’autres clients, en ayant particulièrement en tête la construction de franchises (restaurants, boutiques, etc.).

« Ce sont des projets qui ne sont pas trop gros, mais qui ont beaucoup d’exigences de conformité. Ce sont de beaux prospects pour démontrer la valeur ajoutée du logiciel. »

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