Montréal

Appel à la vigilance après l’identification d’un cas de rougeole

La Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal a lancé un appel à la vigilance, samedi, car un cas de rougeole a été déclaré sur son territoire.

La personne en question aurait voyagé par avion le 27 janvier dernier de Minsk, en Biélorussie, à Montréal en passant par Francfort et Toronto. Mais « l’acquisition pourrait être reliée à un séjour antérieur en Pologne », écrit la Direction régionale de santé publique de Montréal.

Le Dr Éric Litvak, de la DRSP, explique qu’un appel à la vigilance a été lancé, car la rougeole est une maladie « très contagieuse ». « On peut l’attraper simplement en étant dans la même pièce qu’une personne contagieuse », résume-t-il.

Deux cliniques visitées

Alors qu’elle était contagieuse, la personne infectée se serait présentée à deux cliniques médicales les 28 et 30 janvier. « L’identification des contacts est en cours. Il est possible que d’autres personnes, non adéquatement vaccinées, manifestent des signes et symptômes compatibles avec la rougeole au cours des prochaines semaines », écrit la DRSP, qui demande aux intervenants du milieu de la santé d’être aux aguets.

Les personnes atteintes de rougeole ressentent des symptômes comme une fièvre élevée, de la congestion et de la toux. De trois à cinq jours plus tard apparaissent des rougeurs au visage, puis au corps. Les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes immunosupprimées sont particulièrement à risque de complications, explique le Dr Litvak.

Importance des vaccins

Un vaccin existe pour se protéger contre la rougeole. Il faut deux doses de vaccin pour être protégé de façon maximale (95 % de protection). Au Québec, on estime que le taux de couverture vaccinale est de 95 % pour une dose et de 85 % pour les deux doses.

À la mi-janvier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié sa liste des 10 plus grands dangers pour la santé humaine en 2019. Outre une potentielle pandémie de grippe et la résistance aux antibiotiques, l’OMS a cité la « méfiance à l’égard des vaccins » dans son palmarès. L’OMS souligne que « la méfiance à l’égard des vaccins […] risque de remettre en cause certains des progrès obtenus dans la lutte contre des maladies à prévention vaccinale ». « Dans le cas de la rougeole, par exemple, on a constaté une augmentation de 30 % du nombre de cas dans le monde, écrit l’OMS. Les raisons sont complexes, et tous les cas ne sont pas attribuables à la réticence à se faire vacciner. Mais le fait est que certains pays en passe d’éliminer la maladie ont connu une recrudescence », peut-on lire sur le site de l’OMS.

Pas d’augmentation au Québec

Au Québec, le nombre de cas de rougeole n’est pas en hausse, affirme le Dr Gaston De Serres, médecin épidémiologiste à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

« À l’exception de deux événements importants ces dernières années, les chiffres sont plutôt tranquilles », affirme-t-il, statistiques à l’appui. En 2011, une éclosion était survenue dans une école secondaire du Centre-du-Québec. En 2015, plusieurs cas avaient été recensés dans une communauté de la région de Joliette. Dans les deux cas, la majorité des gens atteints n’étaient pas vaccinés, rappelle le Dr De Serres.

Politique

Ottawa dit non à une déclaration de revenus unique pour les Québécois

Ottawa — Alors qu’il se disait ouvert au dialogue avec le Québec il y a trois semaines à peine, le gouvernement Trudeau raffermit son opposition à l’instauration d’une déclaration de revenus unique pour les contribuables québécois.

Le ministre des Infrastructures et des Collectivités, François-Philippe Champagne, la ministre du Revenu national, Diane Lebouthillier, et le député libéral Steven McKinnon, qui est aussi le secrétaire parlementaire de la ministre des Approvisionnements et des Services publics, Carla Qualtrough, se sont rendus à Shawinigan hier pour confirmer que le gouvernement fédéral y construira un nouveau centre fiscal pour abriter les quelque 1600 employés que compte de l’Agence du revenu du Canada (ARC) – un employeur important dans la région de la Mauricie.

En confirmant son intention d’ériger un centre fiscal flambant neuf, dont la construction devrait commencer en 2022 pour une ouverture en 2024, le gouvernement Trudeau trace une ligne dans le sable face au premier ministre du Québec, François Legault, qui réclame l’instauration d’une déclaration de revenus unique, et face au Parti conservateur d’Andrew Scheer, qui compte promettre une telle mesure durant la prochaine campagne électorale.

« Employeur précieux »

« Depuis plus de 40 ans, l’Agence du revenu du Canada est un employeur précieux pour la Mauricie. Le nouvel édifice fédéral sera un joyau dont les gens de Shawinigan pourront réellement être fiers, et qui contribuera à la productivité de ses occupants », a soutenu hier le ministre François-Philippe Champagne, qui est aussi député de Saint-Maurice–Champlain.

À moins de neuf mois des élections fédérales, les libéraux de Justin Trudeau sont convaincus que cette promesse des conservateurs ne rapportera pas les dividendes qu’ils escomptent, notamment dans des régions comme la Mauricie ou encore dans la région de Jonquière, où se trouve un autre centre fiscal.

D’ailleurs, le Nouveau Parti démocratique (NPD) a décidé récemment de mettre de côté l’idée de proposer aux électeurs du Québec d’instaurer une déclaration unique, même si les militants néo-démocrates l’ont majoritairement approuvée durant le congrès national du parti en février 2018. Les députés néo-démocrates du Québec ont conclu que cette mesure entraînerait des pertes d’emplois qui pourraient être difficiles à remplacer dans des régions comme Jonquière, une circonscription représentée aux Communes par la députée du NPD Karine Trudel.

Motion conservatrice

Depuis la reprise des travaux parlementaires, lundi dernier, le Parti conservateur talonne le gouvernement Trudeau dans ce dossier. Pour illustrer l’unanimité au sein des troupes, des élus conservateurs de l’Alberta ont même posé des questions à ce sujet.

Les troupes d’Andrew Scheer profiteront d’ailleurs de leur journée de l’opposition, aujourd’hui, pour déposer une motion demandant au gouvernement Trudeau « de travailler de concert avec le gouvernement du Québec pour mettre en place une déclaration d’impôt unique au Québec, conformément à la motion adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale du Québec le 15 mai 2018 ».

La motion, qui sera déposée par le député conservateur Alain Rayes, qui est aussi le lieutenant politique d’Andrew Scheer au Québec, sera débattue toute la journée et mise aux voix la semaine prochaine.

argument économique

À l’issue d’une rencontre avec son homologue fédéral Justin Trudeau, le mois dernier, en marge d’une retraite du cabinet fédéral à Sherbrooke, le premier ministre François Legault a réclamé qu’Ottawa « passe à l’action », notamment dans le dossier de l’instauration d’une déclaration unique de revenus.

Devant les journalistes, M. Legault a soutenu que ce changement entraînerait des économies de 500 millions de dollars et des pertes d’emploi. Il a affirmé que les économies pourraient être investies ailleurs.

Plateau-Mont-Royal

Des amendes plus salées pour ceux qui entravent les inspections

Refuser l’accès à un inspecteur du Plateau-Mont-Royal risque de coûter cher à l’avenir. L’arrondissement a décidé de serrer la vis à ceux qui entravent les inspections et compte imposer des amendes beaucoup plus salées, les faisant passer de 300 $ à 1000 $. 

L’administration Plante ayant décidé de multiplier les inspections de salubrité, la Ville de Montréal a récemment entrepris de moderniser son règlement sur les inspections, qui datait de 1985. Les règles adoptées sous Jean Drapeau étaient jugées désuètes, si bien que la métropole a suggéré aux 19 arrondissements d’en adopter de nouvelles.

Le Plateau-Mont-Royal a ouvert le bal hier soir en présentant l’ébauche d’un nouveau règlement pour baliser le travail des inspecteurs. Ces règles prévoient que les amendes seront beaucoup plus importantes si une personne bloque l’accès à une propriété. Ainsi, la pénalité passera de 300 $ actuellement à 1000 $. La facture sera plus salée encore pour les entreprises, puisqu’elles s’exposeront à une amende de 2000 $ si elles refusent l’accès à un inspecteur.

Les récidives coûteront aussi beaucoup plus cher. Au lieu de s’exposer à une peine supplémentaire variant de 100 $ à 500 $, les citoyens recevront une amende de 2000 $. Pour les entreprises récidivistes, la pénalité passera à 4000 $.

Accès à « toute heure raisonnable »

Parmi les autres changements, les inspecteurs du Plateau ne seront plus limités à travailler de 8 h le matin à 20 h le soir. Ils pourront réclamer l’accès à « toute heure raisonnable ». Le règlement précise que les fonctionnaires doivent avoir accès à « l’intérieur ou l’extérieur des maisons, bâtiments ou édifices ».

Le règlement prévoit que tout propriétaire ou occupant doit non seulement laisser l’inspecteur entrer, mais aussi lui fournir tout renseignement requis relativement à l’application des règlements. Les règles précisent également que les citoyens devront éviter de nuire à l’inspection.

Évidemment, le but des visites doit être de constater le respect des règlements municipaux. Ces visites pourront aussi permettre de vérifier la véracité de renseignements fournis dans le cadre d’une demande de permis.

Ce resserrement des règles survient alors que l’administration Plante dit vouloir multiplier les inspections de bâtiments afin d’intervenir plus rapidement en cas de problème d’insalubrité.

Montréal a aussi entrepris de suivre de près la question de la location de courte durée, puisque des logements sont affichés sur des sites comme Airbnb alors que cela est interdit. On assure toutefois à la Ville que cette modernisation ne vise pas spécifiquement ce phénomène, inexistant en 1985.

Rappelons que les inspecteurs municipaux sont responsables de s’assurer du respect des règles d’urbanisme, ainsi que de la salubrité et de la sécurité des bâtiments. Ils peuvent aussi intervenir si un bâtiment, ou une partie de celui-ci, menace de s’effondrer. Leur travail couvre également les travaux réalisés sans permis. 

Actualités

Accord à l’amiable pour l’édification d’une synagogue dans Outremont

La décision a soulevé les passions lors de la séance du conseil d’arrondissement d’hier.

Le conseil d’arrondissement d’Outremont entend permettre l’agrandissement d’une synagogue sur l’avenue Bernard, malgré un règlement adopté par référendum ayant statué contre l’édification de lieux de culte dans cette rue achalandée. Lors de la séance du conseil d’arrondissement, hier, cette décision, dans un dossier qui divise la population, a engendré une vive protestation des citoyens.

La résolution a été adoptée tard en soirée hier. La plupart des citoyens présents ont reproché à leurs élus de les mettre devant le fait accompli.

En vertu de l’entente, un permis de construction sera délivré à l’entreprise Place Bernard et à son propriétaire Michael Rosenberg, pour l’agrandissement d’une synagogue dans l’immeuble situé au 1250-1270, avenue Bernard.

Or, le règlement de zonage adopté en 2016, appuyé par un référendum (60 % des voix), interdit que de nouveaux établissements religieux s’établissent dans la rue.

Selon le maire Philippe Tomlinson, un litige qui opposait l’arrondissement au promoteur de la synagogue « comprend des risques pour l’arrondissement, dont la perte des espaces commerciaux ». L’accord à l’amiable permet ainsi, selon lui, d’« éviter les risques et aléas que comporte la tenue d’un procès prévu le 19 février ».

Éviter le pire

En avril 2016, l’homme d’affaires Michael Rosenberg a demandé un permis à l’arrondissement pour l’agrandissement de la synagogue, au rez-de-chaussée de son immeuble commercial de l’avenue Bernard. Un permis d’aménagement d’un lieu de culte avait déjà été délivré en 2015.

L’adoption du règlement contre l’édification de nouveaux lieux de culte a coupé l’herbe sous le pied de M. Rosenberg, qui a alors présenté une requête à la Cour supérieure contre l’arrondissement ; il réclame plus de 200 000 $ et la délivrance du permis.

Le Service des affaires juridiques de la Ville de Montréal a récemment saisi le dossier et recommandé un règlement à l’amiable entre les deux parties. « Le contentieux nous dit que nous avons devant nous la meilleure entente possible », a indiqué hier le maire Philippe Tomlinson, sous les huées des citoyens.

Ainsi, 700 m2 plutôt que les 1000 m2 initialement prévus par le promoteur seront réservés à la synagogue. « En cas de défaite en cour, ces espaces seraient occupés exclusivement pour des lieux de culte », a-t-il expliqué. Or, trois des quatre locaux en façade de l’immeuble seront préservés pour des commerces, selon l’entente.

Conseil sous tension

Le chahut de désaccord a ponctué plusieurs interventions du maire hier, et les citoyens se sont indignés lors de leurs interventions pendant la période des questions.

Le seul élu du conseil qui ne fait pas partie de l’administration de Philippe Tomlinson, Jean-Marc Corbeil, a rappelé au maire qu’un deuxième avis juridique indépendant, outre celui du contentieux de la Ville, recommandait à l’arrondissement de ne pas régler ce litige à l’amiable. Cet avis n’a pas été pris en compte.

Un citoyen, Karim Ben Rouma, a fait savoir à La Presse, en marge de la séance du conseil, que plusieurs de ses concitoyens pensaient déjà à se réunir afin de contester devant les tribunaux la décision des élus.

« Il y a un vice de procédure parce que personne n’a été mandaté par le conseil municipal pour en arriver à cette entente, alors que ça aurait dû être le cas », a-t-il soutenu.

Un représentant de la communauté juive ayant assisté à la séance du conseil, Max Lieberman, a confié à La Presse être satisfait de ce qui a été annoncé hier. « C’est une bonne solution pour la communauté juive et pour toute la communauté d’Outremont », a-t-il fait valoir.

Citoyens coincés dehors

La séance du conseil d’arrondissement avait débuté dans le tumulte : au moins la moitié des citoyens ont été refoulés à la porte de la salle d’une cinquantaine de places du conseil municipal, qui ne pouvait accueillir tous ceux qui auraient souhaité prendre part à cette séance.

Un citoyen, Jean-François Rivest, a demandé au micro plus tard dans la soirée comment la séance avait pu avoir lieu avec des citoyens forcés d’attendre à l’extérieur, malgré le froid et malgré la prévisibilité de la forte présence à cette soirée. Lui-même a eu à patienter près d’une heure avant d’accéder à la salle.

Durant une partie de la séance, on pouvait entendre dehors les protestations des citoyens qui demandaient à entrer et qui n’auront, finalement, jamais eu accès à la salle du conseil.

Séminaire des Pères Maristes

Absolution conditionnelle pour un jeune accusé

Un premier jeune accusé de leurre du Séminaire des Pères Maristes a pu bénéficier d’une absolution conditionnelle. Éric (nom fictif) est le premier élève des Maristes à avoir plaidé coupable en octobre à une accusation de leurre d’une copine. Il ne fréquente plus l’école secondaire de Sillery. La Couronne et la défense se sont entendues pour suggérer à la juge Sylvie Côte, de la Cour du Québec, d’accorder à l’adolescent une absolution conditionnelle à un don de 350 $ à l’organisme SOS Suicide Jeunesse. Le jeune homme devra aussi se soumettre durant les trois prochains mois à une séance de conciliation avec la jeune plaignante, qui a aussi changé d’école. Les deux adolescents sont volontaires pour cette rencontre, a précisé le procureur de la Couronne. Éric a manifesté des remords sincères et de l’empathie envers la plaignante, a souligné le procureur de la Couronne. L’adolescent, qui a aujourd’hui 14 ans, a été parfaitement encadré par ses parents. Les parents ont désapprouvé les gestes dès le départ et ont contribué à les dénoncer, ajoute le procureur de la Couronne.

Le Soleil

Complot d’importation de drogue

La prison pour un ténor du crime et ses complices

Louis Nagy, qui a été dans la lorgnette de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à quelques reprises au fil des ans, a été condamné à quatre ans et huit mois de pénitencier hier. Deux de ses complices, Robert Bryant et Marco Milan, ont reçu des peines de trois ans et huit mois pour le premier et de deux ans et demi pour le deuxième. Un quatrième complice, Dean Copkov, un cascadeur de films, a été assassiné dans un contexte de vol qui a mal tourné en Ontario la veille des plaidoiries sur la peine. Dans son cas, la poursuite a déposé un arrêt des procédures. Nagy, Bryant, Milan et Copkov ont été arrêtés en 2013 par la GRC à l’issue d’une enquête baptisée Célibataire par laquelle la police fédérale a éventé deux complots d’importation de tonnes de haschich et de cocaïne. Il s’agissait toutefois de complots, aucune drogue n’ayant été saisie. À l’issue d’un procès devant jury, Bryant et Milan ont été reconnus coupables d’avoir voulu importer du haschich et de la cocaïne, alors que Nagy et Copkov ont été déclarés coupables sur les chefs de complot d’importation de haschich seulement.

— Daniel Renaud, La Presse

Terrebonne

Léger débordement de la rivière des Mille Îles

Une excavatrice a réussi hier à dégager le frasil et la glace qui avaient causé en matinée un petit débordement de la rivière des Mille Îles sur le boulevard J.-S.-Archambault, tout près du passage de l’autoroute 25, à Terrebonne, dans Lanaudière. 

— La Presse canadienne

montréal

Glenmount reste dans la métropole... pour l’instant

Le quartier Glenmount ne se séparera pas de Montréal. Du moins pour l’instant. Une entente intervenue hier entre la Ville de Mont-Royal (VMR) et l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce met fin temporairement à ce désir séparatiste, même si elle ne fait pas la joie des résidants. « En gros, il y a une entente pour quatre ans qui ne fait pas vraiment notre affaire et pour laquelle on n’a pas été consultés », explique Pierre Éloi Talbot, résidant du secteur. L’entente prévoit que les gens qui habitent dans les rues de Glenmount, encerclées aux trois quarts par Mont-Royal, vont retrouver leur privilège d’inscription hâtive aux activités de loisirs de cette municipalité. Mais, contrairement à ce qui prévalait dans le passé, ces résidants n’auront pas droit à des tarifs préférentiels. L’arrondissement de Côte-des-Neiges a accepté de verser 40 000 $ par an, pendant quatre ans, à VMR pour conclure cette entente. Cette somme est trois fois moins élevée que ce qui était versé dans le passé (120 000 $) et qui permettait aux résidants de Glenmount d’avoir les mêmes droits que ceux de Mont-Royal : tarifs égaux pour l’inscription aux activités et accès gratuit à la bibliothèque.

— Suzanne Colpron, La Presse

Camping pour une place en maternelle

La commission scolaire English-Montréal réévaluera ses pratiques

La commission scolaire anglophone English-Montréal a indiqué hier qu’elle réviserait son processus d’inscription, alors que des dizaines de parents ont dormi à l’extérieur de quatre de ses écoles primaires pour tenter d’obtenir une place pour leurs enfants à la maternelle. Le porte-parole de la commission scolaire English-Montréal, Michael Cohen, a indiqué qu’il était fréquent que des parents établissent un campement à l’extérieur d’une école en particulier, mais maintenant que cette pratique se propage, son organisation a l’intention de réévaluer ses pratiques. M. Cohen a expliqué qu’après des années de déclin dans les inscriptions, la commission scolaire qui dessert les anglophones de Montréal devra accepter au moins 250 élèves de plus l’automne prochain par rapport à l’année dernière. Les écoles les plus courues sont celles qui offrent un programme bilingue qui permet aux élèves de maîtriser le français et l’anglais, leur donnant une longueur d’avance sur leurs pairs unilingues. Le porte-parole a souligné que malgré les critiques, le système actuel est appuyé par les parents. Certains suggèrent depuis longtemps d’établir un processus de loterie pour l’école où cette pratique était déjà fréquente – Royal Vale –, mais l’idée a été plusieurs fois rejetée par la direction de l’école, selon M. Cohen.

— La Presse canadienne

Grèves étudiantes pour le climat

Un mouvement en voie de gagner le Québec ?

Tandis que les grèves étudiantes pour le climat se multiplient en Europe, de jeunes Montréalais s’affairent à étendre ce mouvement aux universités et aux cégeps du Québec. Le collectif « La Planète s’invite à l’Université de Montréal » a vu le jour il y a seulement trois semaines et il prévoit déjà lancer un appel à l’ensemble des étudiants de la province vendredi. Sa porte-parole, Léa Ilardo, explique que le collectif a rapidement revu ses ambitions à la hausse en constatant l’empressement d’agir dans d’autres universités et cégeps. L’objectif est de « répondre à l’appel de la grève mondiale pour le climat le 15 mars prochain », explique l’étudiante au baccalauréat en communication et politique à l’Université de Montréal. Inspirée par les grèves hebdomadaires lancées en Suède, elle n’écarte pas la possibilité de débrayer sur une base régulière. « On veut pas juste faire la grève pour faire la grève, explique la jeune femme de 20 ans. Les jeunes ont la responsabilité de montrer qu’on n’est pas résignés et qu’il est encore temps. »

— La Presse canadienne

procès d’une femme pour conduite avec les Facultés affaiblies

Zack Kassian a pris le volant, dit une témoin

Qui conduisait l’auto dans laquelle avaient pris place le joueur du Canadien Zack Kassian et deux jeunes femmes qu’il venait de rencontrer, au petit matin le 4 octobre 2015, lorsque le véhicule a embouti un arbre dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce ? Alors que l’une des deux jeunes femmes, Alison De Courcy-Ireland (20 ans à l’époque), a son procès pour conduite avec les facultés affaiblies ayant causé des lésions, sa comparse Gemma Brown (18 ans à l’époque) a affirmé hier après-midi au tribunal que le hockeyeur avait conduit sa propre camionnette F-350, après une soirée à boire. « Il conduisait et je me trouvais sur le siège arrière », a-t-elle affirmé. Plus tôt dans la journée, M. Kassian a fait valoir qu’il ne conduisait pas la voiture au moment de l’accident, au cours d’un témoignage par visioconférence.

— Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

Rectificatif

Ancien silo

Une erreur s’est glissée dans le choix de la photo, publiée dans notre édition du 2 février, du silo de Copenhague transformé en tour d’appartements. Voici la photo qui aurait dû être publiée. Nos excuses.

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