COMMANDITÉ
Ski de fond

Profiter de l’hiver à fond !

Près 250 000 Québécois* s’adonnent au ski de fond chaque hiver. Ski classique, pas de patin… Beaucoup monde s’initie à cette activité ou s’y remet avec plaisir. Abordable et accessible, le ski de fond est un sport complet, à la portée de tous, qui permet de profiter de la neige et avec lequel on tombe facilement en amour.

Pas classique, pas de patin

Le ski de fond classique, caractérisé par des mouvements de poussée et de glisse sur deux sillons parallèles, le plus souvent creusés mécaniquement, est le plus répandu au Québec. Comme son nom l’indique, le pas de patin consiste à se propulser comme en patin à glace ou à roues alignées. Cette technique apparue en Suède au milieu des années 80 est plus dynamique que celle du ski classique – elle nécessiterait plus de puissance respiratoire que la course à pied ! –, mais les centres sont moins nombreux à offrir des pistes damées pour la pratiquer. Autre variation qui gagne des adeptes : le ski hors-piste, auquel on s’adonne en milieu naturel avec de larges skis équipés de carres en métal.

Un sport complet

Sport d'endurance, le ski de fond s’adresse à tous puisqu’il est possible d’en varier l’intensité. L’avantage sur le ski alpin, c’est qu’il n’engendre pratiquement aucun choc aux articulations. Avec peu de risques de blessures, cette activité convient aux sportifs aguerris, à ceux qui souhaitent une discipline aérobique pour retrouver la forme, et même aux promeneurs du dimanche avides de nature et de silence. Le ski de fond renforce le système cardiovasculaire et respiratoire en plus d’améliorer le tonus musculaire des jambes et du haut du corps. Il aiderait aussi à diminuer le stress, les tensions et les problèmes de sommeil.

S’équiper

Si vous avez déjà fait du ski de fond il y a longtemps, sachez que les fixations se sont nettement améliorées, tout comme le confort des bottes. Les skis classiques avec fartage ont toujours la cote auprès des mordus de vitesse, mais il est possible de faire du ski sans fartage, avec un modèle à écailles, ou encore avec des peaux de phoque, matériau qui fait fureur en ce moment. L’équipement doit être adapté au poids, à la taille et à la technique du skieur, le pas de patin exigeant des skis plus courts et plus étroits que les skis classiques. Un débutant peut s’équiper à partir de 250 $ (bottes, fixations, skis et bâtons).

S’habiller

Contrairement au ski alpin, le fondeur a rarement froid. Son défi est de rester au sec, car comme le ski de fond fait travailler les épaules, les bras, les jambes et le dos et qu’il sollicite le cardio, le skieur transpire. Des vêtements trop chauds peuvent devenir vite humides et inconfortables. À l’exemple des joggeurs, il est préférable de se doter d’un habillement léger et seyant qui ne gêne pas les mouvements. Le système multicouche est idéal, avec des sous-vêtements en laine mérinos, une bonne paire de gants et une tuque mince. Des lunettes de ski de fond s’avèrent utiles lors des tempêtes.

Où skier

On trouve des sentiers de ski de fond dans les parcs municipaux, souvent gratuits, mais la qualité de l’entretien varie selon les sites. Dans le réseau de ses parcs nationaux, la Sépaq propose de superbes sentiers aménagés pour le ski classique et le pas de patin. À Orford et au parc du Mont-Saint-Bruno, il y a même foule les fins de semaine ! En fait, chaque région du Québec recense de beaux endroits où pratiquer le ski de fond en solo, en famille ou en amoureux. Parmi les centres qui se démarquent, mentionnons le Camping Sainte-Agathe-Des-Monts dans les Laurentides, le Camp Mercier et la Station touristique Duchesnay pas loin de Québec, et le Centre plein air Bec-Scie, au Saguenay.

* Selon le Conseil canadien du ski

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.