SINGE *OUISTITINE

Le singe est le premier animal qui a été conçu par *Ouistitine. Camille Frenette voulait offrir un toutou simple et sans couleurs extravagantes à sa fille. Sa mère, Sylvie Pasquin, a donc confectionné la peluche avec un chandail de cachemire qui avait appartenu à la grand-mère de Camille.

GUIRLANDES BALTIC CLUB

Camille Frenette aime bien les cartes et les guirlandes de Baltic Club, une entreprise de Montréal. « Je trouve que ça fait joli pour une chambre d’enfant. Les traits sont le fun et la typographie a quelque chose de ludique. En plus, ça peut suivre l’enfant : peu importe son âge, ça ne deviendra pas dépassé. »

COLLABORATION AVEC BOOKHOU

Depuis la semaine dernière, *Ouistitine collabore avec Bookhou, une artiste de Toronto qui conçoit des sacs, des pochettes et des paniers en lin et en coton. Cette dernière envoie ses retailles de tissu à *Ouistitine qui les réutilise pour des toutous.

FOUTAS COLORÉS

Les foutas colorés sont importés de la Tunisie. « À la base, c’est une serviette, mais moi je l’utilise comme nappe de pique-nique, comme foulard ou comme couverture. Avec les enfants, c’est super pratique. J’en ai toujours un dans la voiture. »

BLOCS UNCLE GOOSE

« J’ai vu pour la première fois ces blocs au Vermont. Ils sont faits de bois provenant de forêts durables. Ils sont naturels et ont de belles couleurs. Chez nous, on a un panier plein. On fait de belles constructions et les enfants apprennent leurs lettres en même temps. En plus, ce qui est chouette, c’est qu’ils ont pratiquement toutes les langues : chinois, japonais, coréen, français, anglais, arabe… »

VAISSELLE ART & MANUFACTURE

« La première fois que j’ai vu les trucs d’Edith Bourgault, c’était aux Puces POP. J’adore son esthétisme et sa simplicité. On s’est liées d’amitié avec les années. Je suis allée chercher les pièces à son atelier à Magog et j’aurais tout ramené pour ma boutique. »

*Ouistitine, la fabrique de peluches en laine recyclée, a enfin pignon sur rue. En plus des jolis toutous faits à la main, la nouvelle boutique propose une collection de jouets éthiques et écologiques.

L’histoire de *Ouistitine a commencé il y a cinq ans. À l’approche de la naissance de son premier enfant, Camille Frenette voulait offrir à sa fille un toutou simple, doux et sans couleurs extravagantes. Sa mère, Sylvie Pasquin, a donc conçu un singe (le premier d’une longue série d’animaux) avec un chandail de cachemire qui avait appartenu à la grand-mère de Camille.

Depuis, pour créer les éléphants, lapins, chats ou moutons, Camille et Sylvie utilisent des chandails de laine, sans polyester ni acrylique, deux matières considérées comme moins écologiques. « Au début, on cherchait dans les Villages des valeurs et autres magasins du genre. Après ça, on a réussi à trouver des fournisseurs qui pouvaient nous vendre de grandes quantités à la fois. On pense maintenant contacter certaines marques de vêtements pour qu’elles nous vendent leur fin de collections », raconte la jeune mère de famille.

Pour Camille et Sylvie, il est primordial de concevoir des animaux qui évitent la caricature. Les moutons, les renards et autres peluches ne sont jamais vêtus de chandail ou de pantalon et sont toujours représentés sous leur forme « primitive et naturelle ».

« Ce qui est important pour nous, c’est que l’animal soit lui-même. Par exemple, un éléphant, ça marche à quatre pattes et ça n’a pas 56 couleurs. »

— Sylvie Pasquin

« Parfois, on va lui mettre un peu de couleurs dans les oreilles ou sur le front, comme les éléphants indiens décorés de draperies. C’est tout », explique Sylvie Pasquin.

Les peluches du duo mère-fille ont d’ailleurs une expression faciale à peine perceptible. « En ayant deux points pour les yeux et une petite ligne pour le nez, ça fait en sorte que les enfants peuvent décider de l’humeur de leur animal », dit Camille.

« Si on lui dessine une expression, le chat va tout le temps être fâché ou tout le temps être heureux », précise Sylvie.

JOUETS COUPS DE CŒUR

Jusqu’à tout récemment, Camille et Sylvie confectionnaient leurs toutous chacune chez elle, dans leur petite salle de couture respective. À la recherche d’un atelier où elles pourraient accroître leurs activités, Camille s’est inscrite à un concours visant à revitaliser la rue Notre-Dame, dans l’arrondissement de Lachine.

Heureuse récipiendaire de la bourse, elle a donc réalisé son rêve d’ouvrir une boutique… un peu plus tôt que prévu. En plus des toutous qu’elle confectionne et vend chez *Ouistitine, Camille propose aussi des jouets – tous des coups de cœur – qu’elle achèterait sans culpabilité à ses enfants.

Il y a entre autres les jeux de mémoire de Jules mon poisson bulle, les maisons en bois d’Objets mécaniques ou les coussins aux formes ludiques de Fée raille. Camille importe également quelques jouets des États-Unis, de l’Europe ou de l’Asie difficiles à trouver à Montréal.

« Je me suis laissée aller et j’ai regroupé des créations que j’aime et qui, d’une certaine façon, partagent la même vision de l’enfance que nous. On a beaucoup de créateurs québécois qui travaillent le bois, comme le jeu de mémoire de Poisson bulle. J’ai sélectionné les trucs que j’aime et que j’aurais achetés pour moi », dit Camille.

Avis aux amateurs de déco, même sans enfants, *Ouistitine présente aussi un petit coin « maison » avec la jolie vaisselle d’Art & Manufacture, des paniers en tissu de Bookhou et des foutas colorés, importés de la Tunisie.

Consultez le site de *Ouistitine : www.ouistitine.com

Le singe est le premier animal qui a été conçu par *Ouistitine. Camille Frenette voulait offrir un toutou simple et sans couleurs extravagantes à sa fille. Sa mère, Sylvie Pasquin, a donc confectionné la peluche avec un chandail de cachemire qui avait appartenu à la grand-mère de Camille.

Camille Frenette aime bien les cartes et les guirlandes de Baltic Club, une entreprise de Montréal. « Je trouve que ça fait joli pour une chambre d’enfant. Les traits sont le fun et la typographie a quelque chose de ludique. En plus, ça peut suivre l’enfant : peu importe son âge, ça ne deviendra pas dépassé. »

Depuis la semaine dernière, *Ouistitine collabore avec Bookhou, une artiste de Toronto qui conçoit des sacs, des pochettes et des paniers en lin et en coton. Cette dernière envoie ses retailles de tissu à *Ouistitine qui les réutilise pour des toutous.

Les foutas sont importées de la Tunisie. « À la base, c’est une serviette, mais moi je l’utilise comme nappe de pique-nique, comme foulard ou comme couverture. Avec les enfants, c’est super pratique. J’en ai toujours une dans la voiture. »

« J’ai vu pour la première fois ces blocs au Vermont. Ils sont faits de bois provenant de forêts durables. Ils sont naturels et ont de belles couleurs. Chez nous, on a un panier plein. On fait de belles constructions et les enfants apprennent leurs lettres en même temps. En plus, ce qui est chouette, c’est qu’ils ont pratiquement toutes les langues : chinois, japonais, coréen, français, anglais, arabe… »

« La première fois que j’ai vu les trucs d’Edith Bourgault, c’était aux Puces POP. J’adore son esthétisme et sa simplicité. On s’est liées d’amitié avec les années. Je suis allée chercher les pièces à son atelier à Magog et j’aurais tout ramené pour ma boutique. »