Investissement Québec, services d’entretien, détérioration de l’économie et Facebook

Des primes de 3,6 millions chez Investissement Québec malgré les pertes

Malgré une année qui s’est soldée par une perte nette de 180 millions et un rendement négatif de 5,1 % – une performance attribuée à la pandémie de COVID-19 –, 571 cadres et employés d’Investissement Québec (IQ) ont pu se partager quelque 3,6 millions en primes. La part du lion, environ 1,5 million, a été distribuée à 476 employés syndiqués et non syndiqués, indiquent les données obtenues par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels. Les versements ont eu lieu en septembre. Le montant global est moins élevé que les 5 millions accordés par rapport à l’année précédente, mais le bras financier de l’État québécois, qui joue le rôle d’agence de développement économique et de société de financement, venait de conclure un exercice où les profits avaient bondi de 13,6 %, à 300 millions. IQ souligne qu’en dépit du rendement négatif en 2020, la performance sur trois ans s’était maintenue à 3 %, « en adéquation avec la cible fixée par le gouvernement en vertu de la loi », ajoutant que le portefeuille sous gestion avait pour sa part affiché une progression de 8 % pour atteindre 4,6 milliards.

— La Presse Canadienne

Québec serre la vis aux entreprises d’entretien

Revenu Québec a annoncé mercredi qu’à compter du 1er janvier prochain, les entreprises et les sous-traitants du secteur de l’entretien d’édifices publics auraient de nouvelles obligations à respecter. Ces mesures visent à contrer le travail clandestin, la multiplication des entreprises fictives et la fausse facturation dans cette industrie. Les entreprises d’entretien qui recourent à des sous-traitants devront obtenir de ces derniers une attestation de Revenu Québec valide qui indique qu’ils respectent leurs obligations fiscales. Ces nouvelles exigences concernent les travaux d’entretien dans les établissements de santé, les garderies et les écoles, les hôtels et les restaurants ainsi que les immeubles de bureaux. Environ 14 000 entreprises seront touchées par ces nouvelles exigences, selon Revenu Québec. Les entreprises qui voudront vérifier l’authenticité des attestations de leurs sous-traitants pourront le faire à compter du 7 décembre prochain.

— La Presse

Récession en vue, selon Carlos Leitão

Le Québec replongera en récession d’ici à la fin de l’année, prédit l’économiste et ancien ministre des Finances Carlos Leitão. « L’économie se détériore au Québec », malgré « l’embellie » de l’été dernier, et il y a une « décélération », a expliqué le député libéral en conférence de presse mercredi matin au parlement. De nombreux indicateurs sont en baisse, dont les exportations, la confiance des consommateurs et la création d’emplois. « On a recommencé à perdre des emplois, ça va se détériorer, cela aura des répercussions sur la confiance des ménages, le produit intérieur brut (PIB) et les revenus de l’État », a-t-il précisé en entrevue avec La Presse Canadienne. En raison de la pandémie, le Québec, comme beaucoup d’autres économies dans le monde, était entré en récession en début d’année. Après le rebond du déconfinement de l’été, les deux prochains trimestres devraient également être négatifs, estime l’élu libéral. « Dans mon esprit, c’est la même récession », a-t-il résumé. Dans les prochains mois, on assistera à un ralentissement des investissements privés, des mises en chantier, etc.

— La Presse Canadienne

Demande d’action collective contre Facebook au Canada

Deux utilisateurs de Facebook réclament des sommes d’argent en dommages au nom de quelque 622 000 Canadiens dont les données personnelles ont peut-être été utilisées de façon inappropriée à des fins politiques. La demande d’intenter une action collective a été déposée à la Cour fédérale par deux résidants de Calgary, Saul Benary et Karma Holoboff, qui réclament aussi que le géant américain des réseaux sociaux soit contraint à mieux respecter les lois fédérales sur la vie privée et les informations personnelles. La somme réclamée par les deux plaignants est de 1000 $ pour chacune des quelque 622 000 personnes dont des informations ont été partagées par l’intermédiaire d’une application numérique. En avril dernier, le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Daniel Therrien, et son homologue de la Colombie-Britannique, Michael McEvoy, ont mis au jour d’importantes lacunes dans les procédures de Facebook et ont réclamé un raffermissement des lois afin que les Canadiens soient mieux protégés. — La Presse Canadienne

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