Banlieues éloignées
Julie Philippon, Saint-Benoît
« LE SOIR, ON VOIT PLEIN D’ÉTOILES »
Julie, 43 ans, Richard, 40 ans, Camille, 11 ans, et Félix, 9 ans, vivent depuis cinq ans à Saint-Benoît, près d’Oka, dans une grande maison… au milieu des champs. Tout un changement pour la famille qui habitait jadis Blainville. Depuis, la famille aime beaucoup regarder le paysage et les couchers de soleil dans les champs et sortir faire de la raquette, confie Julie Philippon, mère, blogueuse, auteure et enseignante. « Le soir, on voit plein d’étoiles », s’enthousiasme-t-elle. La contrepartie : l’éloignement. « Il faut faire 7 km pour aller chercher du lait, les gens trouvent ça loin pour venir nous voir », reconnaît Julie Philippon. Les conjoints ont tous deux des métiers prenants, mais flexibles. Richard, programmeur, travaille principalement de chez lui et se rend régulièrement à Brossard. Quant à Julie, elle travaille à temps partiel dans l’école du village, mais se déplace souvent à Montréal. Elle a appris à regrouper ses déplacements et ne remet pas en cause son choix de vie.