Sacré Luc Dionne ! Assurément, il rigole dans sa barbe. Le prolifique auteur a encore réussi à planter sa série District 31 au centre des conversations de machines à café en y greffant une intrigue de jeune et jolie policière qui a été mise enceinte par un joueur vedette d’une équipe de hockey de Montréal.

Cette histoire « fictive » a fait l’objet d’une rumeur persistante, l’automne dernier, au sein même du Canadien de Montréal. Rien n’a cependant filtré officiellement. Le couvercle « ferme étanche » sur cette organisation sportive, comme dirait l’autre.

Sur les ondes du 98,5 FM jeudi dernier, Alain Crête et Paul Arcand ont bien rigolé de l’imagination fertile du scénariste Dionne et de la « numérologie » associée à cette histoire. « J’imagine que le Canadien doit beaucoup aimer ce genre d’extrait de série. Joueur de hockey vedette, policière enceinte, pression du club, tout pour leur faire plaisir, quoi », a commenté l’animateur de Puisqu’il faut se lever, un gros sourire dans la voix.

Dans District 31, la patrouilleuse Noélie St-Hilaire (Catherine St-Laurent) a finalement été payée 500 000 $ par l’équipe de la LNH pour se fermer la trappe et ne pas divulguer publiquement l’identité du géniteur de son futur bébé, soit la star de l’attaque Vincent Bossé. Noélie encaissera également une pension alimentaire de 1500 $ par mois jusqu’à ce que son enfant atteigne l’âge de 18 ans.

Avant de signer le juteux chèque, l’avocat de la formation montréalaise a cependant mis de la pression sur la policière Noélie pour qu’elle se fasse avorter. L’argent qui lui a été versé a été assorti d’une clause de confidentialité : si jamais la jeune femme brise le pacte du silence, adieu le pactole. C’est ce qui explique probablement pourquoi ce scandale a été étouffé autant dans District 31 que dans la vraie vie.

Ah oui, le fameux Vincent Bossé, que Noélie a rencontré dans un bar, est marié et papa d’un enfant.

Cette affaire sportivo-policière, qui sortait un peu du champ gauche, il faut l’avouer, pourrait ne pas être complètement résolue, me dit-on. C’est Luc Dionne qui décidera.

Toujours dans District 31, le commandant Daniel Chiasson (Gildor Roy) craquera-t-il sous la pression avant les Fêtes ? L’état-major ne le lâche pas d’une semelle. Ses collègues le soupçonnent de collaborer encore avec les services secrets et Miss BBQ (Charlotte Legault) l’a dans le collimateur, ce qui l’isole complètement. D’ailleurs, la lieutenante Gabrielle Simard (Geneviève Brouillette) aurait-elle été parachutée au 31 pour épier notre bon commandant Chiasson ?

Le cas de Charlène Baribeau (Sophie Desmarais) progresse aussi. Sa disparition remonterait au 14 janvier 2016, selon le dossier qui a été déposé sur le bureau de Bruno Gagné (Michel Charette).

La mère de Charlène a travaillé comme escorte et a tenté, en vain, de protéger sa fille de ce milieu. La patronne de Charlène, Paule Lefebvre, a été assassinée à Laval. Bref, le portrait se précise et Yanick Dubeau (Patrice Godin), le destructeur de preuves, commence à paniquer.

En terminant, quelques Columbo parmi vous ont remarqué que l’acteur Pierre Gendron, qui joue présentement le flic à la retraite Guy Robitaille dans District 31, a également incarné Jacques Legrand, le père de Nadine Legrand (Magalie Lépine-Blondeau) dans le même feuilleton. Ce fut toutefois un mini-rôle. On a rapidement vu Jacques Legrand dans un flashback de son meurtre, qui a été diffusé dans la première saison de District 31. Vraiment, on ne nous en passe pas une aussi facilement !

Marie-Mai brise l’omertà

Marie-Mai a crevé un gros abcès à Tout le monde en parle et dans La Presse de samedi. Depuis qu’elle a quitté Musicor, la filiale de Québecor qui produit des disques, la chanteuse pop n’a pas remis les pieds dans l’immeuble de TVA, où elle a longtemps eu un accès illimité, notamment à La voix et La voix junior. Les médias de Québecor ne lui accordent dorénavant que des poussières de couverture. Bref, elle figure sur une liste noire qui s’allonge de mois en mois.

C’est courageux de la part de Marie-Mai de parler publiquement de cette politique de repli de Québecor, qui l’exclut de la moitié des journaux de la province et de la station de télé la plus regardée du Québec.

La grande question à se poser se lit comme suit : est-ce que ces décisions de la haute direction de Québecor servent bien leurs lecteurs et les actionnaires du groupe ? La réponse ne vous surprendra pas : non. Absolument pas.

C’est une stratégie d’affaires puérile et revancharde. Plus grande popstar de la province, Marie-Mai génère de la cote d’écoute et fait vendre des magazines. Tout le monde sait ça. Il n’y a pas un seul patron dans tout l’Empire qui a osé remettre en question cette pratique de bannissement ? Un peu de sérieux, s’il vous plaît.

Le groupe The Seasons, formé entre autres du chanteur Hubert Lenoir et de son frère Julien Chiasson, a annoncé hier son retour sur disque. La formation originaire de Beauport a à son actif un EP, Velvet, sorti en 2013, et un album, Pulp, en 2014. Le quatuor est donc de retour avec Midnight, Let’s Get a Hot Dog, enregistré en 11 jours à l’été 2017 par Richard Swift, des Black Keys, mort un an plus tard. Les 10 chansons de cet album – neuf en anglais, une en français – vont du punk-rock à la pop et sont portées par un son assez lourd et brut. Pour l’instant, The Seasons, dont les deux autres membres sont Samuel Renaud à la basse et Rémy Bélanger à la batterie, ne prévoit pas de spectacle ou de tournée. Midnight, Let’s Get a Hot Dog sera en vente vendredi. 

— Josée Lapointe, La Presse

Douglas Rain, l’acteur canadien qui avait prêté sa voix à l’ordinateur HAL 9000, précurseur de l’intelligence artificielle dans le film 2001, l’odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, est mort à 90 ans, à Toronto. Né à Winnipeg, au Manitoba, l’acteur a fait ses premiers pas comme enfant star à la radio publique CBC avant de faire ses débuts sur scène – il a été la doublure d’Alec Guinness (célèbre interprète du colonel Nicholson dans Le pont de la rivière Kwaï) dans Richard III à Stratford – ou au cinéma. Il a cumulé plus de 40 apparitions, physiques et vocales, entre 1955 et 1995. Stanley Kubrick avait choisi l’acteur canadien pour le rôle après avoir remarqué sa voix monotone dans un documentaire sur l’espace. — Agence France-Presse

Selon un article paru dans la version allemande du magazine Playboy, le compositeur Ennio Morricone, qui a célébré son 90e anniversaire de naissance samedi, aurait qualifié Quentin Tarantino de « crétin » et ses films de « vidanges ». Dans une déclaration envoyée à The Hollywood Reporter, le compositeur de The Hateful Eight, dont la trame lui a valu un Oscar en 2016, a fortement nié ces propos. « Quentin Tarantino est un grand cinéaste. Ma collaboration avec lui m’est précieuse, comme la relation que nous avons développée lorsque nous avons travaillé ensemble. Cette collaboration m’a valu un Oscar, certainement l’un des plus beaux accomplissements de ma carrière. J’ai mandaté un avocat en Italie pour prendre les mesures nécessaires. »

— Marc-André Lussier, La Presse

Hier, les lecteurs du populaire club de lecture d’Oprah Winfrey ont appris le titre du nouvel ouvrage que l’animatrice suggère de lire. Ce sera Becoming de l’ex-première dame Michelle Obama, « le livre de la saison, un tour de force, c’est tout ce que vous voulez savoir sur elle », explique Oprah Winfrey. « Michelle Obama s’expose et se livre tellement. Cet ouvrage raconte évidemment son histoire personnelle, mais je crois qu’il pourra vous motiver à prendre votre envol. » — La Presse